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manque d’opercule, confirme l’aperçu de ce célèbre
et ingénieux naturaliste.
Ce Mollusque présente les particularités de développement
précédemment indiquées. Toutefois
son pied ovalaire, arrondi, n’est point dilaté, auriculé
en avant. Il est d’un beau b la n c , marqué
sur le contour de flammes triangulaires d’un
brun v io la c é , comme certaines espèces d’oeillets.
Les tentacules sont lon g s , déliés et pointus ; ils
sont tacbés de brun en forme de triples anneaux.
La trompe est b lancbe, et le sipbon, fort lon g ,
est piqueté de brun violacé à son extrémité.
Nous donnerons plus bas ce qui est relatif aux
détails anatomiques. Cette Tonne se trouve dans
plusieurs lieux.
Nos individus proviennent des îles des Amis.
Grandeur.
p o u c e s , ligne s .
ANATOMIE DE LA TONNE P E L Ü R E -D ’O lGNON./emeife,
E T DE LA TONNE CA SS IDIFO RME, mdU.
P LAN CH E 4 l , P I 6 Ü R E I I .
L animal de la Tonne pelure-d’oignon est assez
peu spiré, comme l’indique sa coquille. Sa cavité
respiratrice est vaste, largement ouverte, pourvue
de deux brancbies placées au côté gaucbe, dont
la plus grande décrit un assez long demi-cercle ou
une grande S. Les lamelles en sont simples, adhérentes
et pressées. La petite branchie a ses lames
disposées à droite et à gauche sur la veine de
ce nom, comme un raphé.
An côté droit de la cavité se présentent le rectum
et 1 utérus. Ce dernier se dévie un peu en
dedans lorsqu’il est très-gonflé. Il correspond à
un sillon qui se prolonge jusqu’à la partie antérieure
du p ied , et qui doit servir à conduire les
oeufs là où le Mollusque veut les déposer. Il est
très-visible dans la Tonne perdrix surtout. Au
côté interne de l’utérus rampe le canal excréteur
de la P o u rp re , à peine visible dans notre individu
, par le grand développement de l’o rgane générateur.
Cette glande de la Pourpre, dont on ne
connaît point l’usage dans les Mollusques , est ici