L ’animal a ses tentacules g ro s , courts , coniques,
jaunes, striés de brun. Les y eux sont sessiles
et placés sur leur base. Le mufle est allongé, noir
en dessus , jaune au bout. Le pied est o valaire,
ja u n e , avec une ligne brune médiane en dessous,
piqueté de brun sur les côtés. Son opercule est
excessivement mince, jaunâtre et paucispiré. Lorsque
l’animal marche , on voit le manteau saillir
en arrière au dessus du pied. Quelques individus
ont les tentacules entièrement jaunes. L ’organe
excitateur est long, gros , bifurqué à sa pointe ,
qui se recourbe eu crochet.
Nous rencontrâmes cette Littorine dans les
herbes que la mer recouvre parfois , au port
Jackson , dans la rade de Sydney, de l’autre côté
de la ville où se trouve une aiguade. Autant que
nous pouvons nous le rappeler, c’est la seule
localité où elle se trouve.
DIMENSIONS.
Longueur.
Épaisseur.
lig n e s .
7 f
4
LITTORINE DE DIÉMEN.
Littorina diemenensis, nob.
PLANCHE 33, FIGUHES 8 - I I .
Littorina, testa minima, ovato-conica , apice
acuta, transversim tenuissime striata , coerules-
cente; ultimo anfractu vinato; apertura violacea
; columella depressa.
Les quatre espèces que nous allons maintenant
décrire s’éloignent des précédentes par la solidité
de la coquille; leur mufle ne paraît pas non plus si
allongé. Elles sortent bien de l’eau , mais en demeurent
peu éloignées sur les rochers qu e lle s
couvrent de leurs quantités innombrables. Enfin
leurs rapports avec les Buccins sont plus grands.
Nous n’avons point étudié leur organisation. Nous
avons seulement vu sur ia Phasianelle mauritienne
de Lamarck, qui est une des plus grosses espèces,
que la branchie tapisse le plafond de la cavité,
et que la langue est munie d’un petit ruban à
crochets.
La Littorine de Diémen est absolument le Turbo
bleuâtre de M. de Lamarck, qu’on trouve dans la