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Genre AGATHLNE. — Lamk.
AGATHINE MAURITIENNE.
J c h a tin a Mauritiana.
Lamarck. An. s. v . , t. V I, 2<> p a n . , page 129.
Helix fú lica . Daudeb. Hist, de.i Moll. , n“ 347.
Garnot et Lesson, atlas de la Coquille.
p l a n c h e h , F I G U R E S i o - i 5 ; e t p l a n c h e 4 p , f i g u r e 21 ,
p o u r d e p lu s am p le s d é ta ils a n a tom iq u e s .
Acha tina , testa ovato-conica, longitudinaliter
striata, albido lutescente; strigis longitudinalibus
confertis, rufo aut flavo-fuscis; spira apice acu-
tiuscula ; apertura albida aut violacea; labro margine
interiore fu sco .
Dans notre premier vo yag e, nous avions apporté
l’animal de l’Agathine , dont s’est servi
M. de Blainville dans son ouvrage sur les Mollusques
pour caractériser ce genre. En passant
de nouveau à l’Ile-de-France, nous avons été plus
a même d’étudier ces animaux et d’en prendre un
dessin sur le vivant. Ils se sont tellement midtipliés
dans cette île qu’on en trouve à chaque pas,
et que les propriétaires les font détruire avec
soin par les n o irs , qui les nomment Couroupas.
On ne voyage pas sans voir des monceaux de
leurs coquilles sur le bord des champs. Il y a de
ces Mollusques d’une énorme grosseur qui doivent
occasioner beaucoup de d é g â ts , surtout
dans les jardins.
Il y a dans ces coquilles de nombreuses variétés,
qui auront probablement porté à trop multiplier
les espèces.
L ’animal a beaucoup de rapports avec celui des
Hélices. Il est d’un rouge brun plus ou moins
foncé, plus intense sur la tête, laquelle e.st rayée
longitudinalement ainsi que le cou. Les tentacules
postérieurs sont assez courts , coniqu es, tandis
que les antérieurs sont allongés. Les lèvres sont
proéminentes et bifides. La bouche a une dent en
fer à cheval sans dentelures sur son bord libre.
Le pied est long, large, subarroudi à sa partie
postérieure, sans sillon marginal. Il est couvert
de granulations charnues de couleur rougeâtre
avec des teintes bleuâtres, et jaune sale à sa face
inférieure. Dans la reptation il s’étale quelquefois
en ovale, à la manière des Mollusques marins. Le
collier est épais, continu dans toute son étendue.
Il règne en dessous une lamelle, qui se divise au
côté droit en deux feuillets formant une ouverture
ovalaire pour la respiration, et une autre ar