est couvert de branchies simples , cylindriques ,
placées sur deux rangées latérales. On ne peut
bien voir cette disposition qu’après la mort et par
la macération dans la liqueur, car du vivant de
l’animal, ces lanières paraissent distribuées sans
ordre. Elles son t, ainsi que tou t le corps, d’un
blanc pur, excepté à leur pointe, entourée de deux
anneaux qui se tou ch ent, dont l’un est jaune et
l’autre noir.
Ce Mollusque habite le port Dorey, à la Nouvelle
Guinée.
ÉOLIDE LONGUE-QUEUE.
Eolidia longicauda, nob.
P L A N C H E ai , F I G U B E S I p - a O .
Eolid ia , corpore elongato, gracili, mollissimo ;
apice acuto, caudato, sùbtus fu s c o ; branchiis
pluriserialibus.
Les plus grands individus de cette espèce atteignent
deux pouces; et la longueur de la queue
est d’au moins six lignes. Le corps est long, m ince,
débordé de chaque côté par le p ied , qui est ondulé,
p o in tu , finissant en queue; il est b lan c , diaphane,
et présente en dessus un petit raphé. En avant il
est séparé de la bouche par un sillon transverse.
Les tentacules, au nombre de quatre, sont gros,
fusiformes, pointus. Les supérieurs , plus lon g s ,
se touchant par leur base, prennent au sommet
de la téte ; les inférieurs plus écartés, un peu au
dessus de la bouche. Il n’y a point d’yeux.
Les branchies sont sur plusieurs rangées latérales
au dos. Chaque lame est allongée, subaplatie
, offrant dans son intérieur une sorte de canal
rempli d’une matière b rune, et sur le côté des plis
comme dans la plupart de ces organes. Le coeur
est placé sur le dos, avoisinant la téte. Derrière
lui et à droite est l’an u s , qui a quelquefois l’aspect
d’une rosette. L ’ouverture génitale est entre
les deux tentacules du côté droit. On remarque
entre le pied et les branchies, au travers de
la transparence des téguments, un ovaire jaunâtre
parsemé de points rouges.
Le haut de la tête est d’un jaune rougeâtre; le
dessus du dos b ru n â tre , ainsi que la masse des
branchies. Le reste du corps est blanc.
Ces Mollusques sont doués d’une assez grande
activité; les mouvements du coeur sont vifs et continus.
Leur mollesse est telle qu’on ne peut bien
observer leurs formes que dans l’eau, qui en sou-
Zoologie. T. II. 19