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deux peignes superposés et non é ca rté s, ainsi
que cela a lieu dans les genres indiqués ci-dessus.
Plusieurs coquilles de Stomates ont été confondues
, jusqu’à ce jo u r , avec celles des Sigarets
qui sont très-fragiles, toujours internes et appartenant
à des Mollusques dioïques.
Les Janthines sont assez difficiles à classer.
Nous leur trouvons certaines affinités, quoique
éloignées, avec les Turbos. Ce sont des Mollusques
essentiellement pélagiens. Ne leur ayant
jamais trouvé que le sexe feme lle, sans accouplement,
quoique nous ayons souvent navigué des
semaines entières au milieu d’eu x , nous les supposons
hermaphrodites suffisants. Ils sont complètement
aveugles, sans la moindre trace d’yeux
sur leurs tentacules, profondément bifurqués.
Dès 1827, nous avons fait connaître à l’A c a démie
des Sciences la manière dont les oeufs
étaient portés sous la vésicule membraneuse
qui sert à faire flotter l ’animal. Ils sont renfermés
dans de petites outres en forme de pépin
de courg e, placées ordinairement sur deux lignes
régulières. Nous ignorons comment s’opère cet
arrangement. Chaque loge contient des milliers
de petits grains b runs, qu’on reconnaît au microscope
pour être des Janthines déjà formées. Indépendamment
de cela, nous avons trouvé une fois
dans l’utérus de petites coquilles qui seraient
probablement sorties sans passer dans les capsules.
Ce Mollusque s’aide pour nager de son pied
qu’il allonge eu forme de trompe, comme font
les Phasianelles. Il est probable que les membranes
qu’il porte sur les côtés de ce pied à la manière
des Troques et des Turbos, lui servent aussi
à ce mécanisme.
La vésicule cartilagineuse, comme l’appelle
Fabius Columna, n’est point placée à l’endroit
où serait l’opercule, mais bien en dessous du
pied et à sa partie postérieure, l’animal étant
censé vu dans sa position normale et en rampant.
Elle se détache facilement et doit sans doute se
reproduire de même. Nous ignorons encore comment
cela s’opère.
Par l’observation de l’animal d’un vrai Cadran,
nous trouvons que sa place est à côté des T ro ques,
ainsi que l’a indiqué M. de Blainville, mais
des Troques à opercule paucispiré, dont l’organisation
n’est pas la même que ceux à opercule mul-
tisp iré , comme nous le ferons voir. Nous disons
vrai Cadran, parce qu’il en est une espèce, le 5 o/a-
riumvariegatum, qu’on range dans ce genre , dont
la forme de l’animal, et surtout celle plus singulière
de l’opercule calcaire en cône , doivent l’en
faire sortir, ou du moins former une divison remarquable.