G e n r e AU R ICU LE .- Auricula, Lamk.
AURICULE ftlIDAS.
Auricula Midæ.
Voyez la synonymie dans L amarck, t. V I, p. l îy .
Garnot et Lesson , atlas de la Coquille..
I n s o u m o i j r p a r les Papous de Dorey.
P L A N C H E 1 4 .
Auricula, testa ovato-oblonga, crassissima ,
striis decussata, superne granosa, alba; epidemie
castaneo fu s ca ; spira brevi, conoidea; apertura
medio angustata; columella hiplicata.Liimk.
II n’est probablement pas de coquille qui ait
été aussi souvent figurée que ce lle -c i. Aussi éviterions
nous de la reproduire si nous n’avions
à faire connaître les rapports de l’animal avec son
enveloppe et quelques détails de son organisation.
Ce Mollusque enlevé de sa coquille est ovalaire»
conique , spiral, mais dont toutes les parties sont
ramassées les unes près des autres. La tête et le
coii sont gros et allongés. Cette première partie a
nn mufle saillant, élargi, et porte à son sommet
deux tentacules médiocrement longs, un peu coniques
, ru gu eu x , non élancés et roides comme
ceux des Hélices , sans aucune trace d’yeux à la
partie interne de leur base, encore moins à leur
sommet, où ils ne doivent pas en avoir pour appartenir
réellemetit à un animal de la famille des
Auricules. Le pied est g ro s , ovalaire , dirigé en
a rrière, et se terminant en pointe obtuse. Il est
séparé du mufle par une rainure trausverse profonde
, et du cou par un sillon qui n’existe qp’aii
côté dro it, dans lequel vient s’ouvrir l’utérus et
qui se r t, comme dans beaucoup de Mollusques ,
à conduire les oeufs. Toutes ces parties sont d’un
rouge brun foncé, tuberculeuses; le dessus du cou
est strié transversalement. Le collier forme tout
autour de la bouche de la coquille un bourrelet
épais qui la déborde un peu et en remplit toute
l’étendue, ne laissant que trois ouvertures, une
pour la tête et le pied réunis qu’il embrasse étroitement,
et deux autres qui pénètrent dans la cavité
respiratrice et lerectum. Ces dernières,très-
rapprocliées l’une de l’autre et placées dans l’angle
postérieur du péristome, sont contenues dans
une fossette du collier. La pulmonaire est ronde
et plus étroite ; l’anale se termine en gouttière
ou cornet, qui fait sur le vivant une saillie ret
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