I t
5I
A
t !
; I
HTALE LONGIROSTRE.
Hyalæa longiroslris, Lesueur.
Blainville, Dict. des Sc. nat., t. X X I I , p . 81.
PLANCHE 26 , FIGUKES 20-24 -
H jloe a , testa triangulari superne p lana antice
rostrata, infra globosa, transversim striata, violacea,
postice lateribus acutissima.
Cette Hyale a la forme d’un triangle. La lame
supérieure se termine en avant par un long b e c ,
brusquement comprimé à sa pointe, écbancré,
rabattu et formant une gouttière profonde, bi-
dentée. Trois lignes longitudinales et des stries
transverses très-déliées recouvrent cette valve,
qui s’unit par la partie postérieure, et dans un
seul point de l’antérieure,avec la valve inférieure.
L ’ouverture qu’elles laissent de chaque côté est
excessivement étroite et donne passage à des lobes
du manteau. En dessous, cette coquille est
bombée, demi-sphérique et régulièrement striée.
C’est elle qui forme les deux pointes très-aiguës
du triangle, et de plus une autre médiane, courte
et tronquée. Son bord antérieur arrondi s enfonce
sous le rostre, de sorte que l’animal en se
développant est obligé de faire un angle sur lui-
méme. Ses nageoires sont la rg e s , peu séparées,
à double laciriiure, d’un rouge clair sur les bords
et jaunes au centre. Les parties contenues
dans la coquille sont rougeâtres, avec un point
brun au milieu, où sont les viscères. Le test est
translucide et d’un rose violacé.
C’est M. Lesueur qui le premier a fait connaître
cette Hyale; mais nous ne sachons pas qu’il
en ait publié la figure. Au premier aspect il est
facile de la reconnaître, parce que son rostre ca-
rastéristique est caché dans la base des nageoires.
Sa longueur est de trois lign e s , et sa largeur à la
base, de trois lignes et demie.
Elle habite l’Océan Atlantique, selon M. Lesueur.
Nous l’avons trouvée à Amboine et non loin de
Ténériffe.