Cette Fasciolaire, très-commune dans les collections,
sera encore pour nous un F u seau , dont
l’animal ressemble même beaucoup à celui de la
Fasciolaire filamenteuse , par son fond d’un rouge
de laque foncé , tacbeté de blanc ou de jaunâtre.
La cavité respiratrice est fort grande, pourvue de
deux brancbies au côté gaucbe , une grande et
une petite. Dans le mâle, l’organe excitateur est
fort lo n g , épais et presque droit. L’u té ru s , dans
le sexe femelle, longe le rectum. L ’oesophage est
étroit de même que l ’estomac; la langue assez
longue , recourbée , pourvue d’un petit ruban
membraneux couvert de légères aspérités, mais
sans crocbets bien marqués.
Cette coquille est très - commune à l’Ile-de-
France ; on la vend au m a rché, probablement
pour la nourriture des noirs.
G e n r e TÜRBINEIJÆ. — Turbinella, Lamarck.
TURBINELLE PRUNIFORME.
Turbinella rustica.
L amarck, An. s. v . , t. V I I, page 1 0 7 , fig. i 3.
P L A N C H E 35 , F I G Ü R E S 2 0 - 2 2 .
Sa variété plus allongée, fig. a3.
Turbinella , testa ovato - ventrico sis sima ,
crassa , loevigata, in fu n d o albo lineis spadiceis
aut nigris aut rubris confertissimis transversim
p icta ; anfractibus convexis ; spira breviuscula,
tumida, apice obtusiuscula ; columella subquadri-
plicata. Lamk.
Les vraies Turbinelles seront pour nous des coquilles
fortement épaisses, courtes, tendant quelquefois
à devenir globuleuses, à ouverture étroite,
avec un pli décurrent en arrière , à columelle
transversalement plissée et dont l’opercule ovale-
allongé, po intu , onguiculé, est concave et con-
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