tacules et leur pied sont fort petits, et, en général,
dans leur coloration en rou ge , ils ont un air de
famille qui les distingue.
Les Ricinules ressemblant aux Pourpres par
l’animal et l’opercule, ne peuvent fo rm e r , selon
nous, qu’une division dans ces dernières ; encore
est-elle assez difficile à établir, si on ne prend
pour base que les piquants et les tubercules de
l’ouverture , car on passe insensiblement des
Pourpres lisses aux Ricinules.
Les Colombelles se rapprochent infiniment des
P ourpres, l’opercule est presque le même.
Nous joignons les Paludines aux Ampullaires.
Nous ne voyons d’autres différences, que dans les
Ampullaires il existe, indépendamment de la
braochie, un organe dont a parlé M. de Elain-
v i l le , que nous avons reconnu contenir de l’air,
qui tend sans doute à rendre plus léger un Mollusque
naturellement très-lourd. A Célèbes, nous
avons trouvé des Paudines dans les ruisseaux et
dans un lac d’une haute montagne, tandis que les
Ampullaires habitaient près du bord de la mer.
Les Turritelles ressemblent aux Cérites. Les
Mélanies, les Potámides, les Mélanopsides et les
Pyrènes n’en sont pas éloignées pour la forme de
l’animal. Celui des Mélanies a le manteau presque
constamment frangé et l’opercule subspiré;
ce que ne présentent pas toutes les Cérites. Ce
sont des Mollusques très-timides , abondants dans
les pays chauds et vivant dans les eaux douces,
courantes ou marécageuses, selon les espèces.
Quant aux C érites, on peut dire qu’elles se
trouvent partout et en grand nombre. Nous en
donnerons plusieurs espèces nouvelles, ainsi que
la figure de quelques animaux de celles déjà connues.
Nous signalerons, comme en différant un
peu par l’opercule, la grande espèce que nous
nommons Cérite lisse. Nous ne l’avons vue qu’au
port du Roi-George, vivant en troupe , dans les
lieux très-abrités, entre les fentes des rochers,
immobile au fond de l’eau ; ce qui fait qu’elle est
couverte d’Hipponyces.
Les vases du Port-Jackson nourrissent une
grande quantité de Cérites Pyrazes, coquille autrefois
très-rare.
Nous recommandons à ceux qui auront occasion
d’observer les Cérites , ce qui n ’est pas très-
difficile puisque nous en avons sur nos c ô te s , de
constater si les sexes sont séparés sur deux individus
différents. Ce qu’il y a d’étonnant, c’est que
nous n’avons jamais rencontré que des femelles
Les Troques et les Turbos ont particulièrement
fixé notre attention. Nous avons pu par l’étude
des animaux ranger dans chacun de ces genres