Nos individus proviennent de la Nouvelle-Zélande
, où ils paraissent rares.
DIMENSIONS.
Longueur.
Épaisseur.
LITTORINE PYRAMIDALE.
Littorina pyramidalis, nob.
P L A N C H E 3,3, F I G D R E S 1 2 - 1 5.
Littorina, testa conica elongata, basi inflata,
apice acuta, tuberculata; griseo-fusca; ultimo anfra
c tu plicato duabus seriebus nodulorum cincto ;
apertura minima rotunda ; columella depressa,
subcanaliculata, basi dilatata.
Cette espèce est remarquable par sa forme en
pyramide, dont le dernier tour, très-renflé, semble
être la base de laquelle s’élève assez brusquement
le reste de la spire. Elle est rugueuse, ceinte
d’un cordon de tubercules sur le sommet des tours;
le dernier en a deux rapprochés, qui sont presque
épineux; il offre de plus quelques plis longitudinaux
près du bord droit. L ’ouverture est pe tite,
ronde, fauve ; la columelle est largement déprimée,
un peu canaliculée, et dilatée à sa base. Le dernier
tour est, en général, d’un joli gris opalin, et
le reste de la coquille d’un brun rougeâtre clair,
sur lequel se dessinent de petits tubercules blancs.
L ’animal a les tentacules assez cou rts , portant
les yeux sur un renflement de leur base. Ils sont
d’un vert sale au milieu, avec deux ligues longitudinales
enfumées. La b o u ch e , placée à l’extrémité
d’un petit mufle eu forme de trompe, a son
limbe noir et un ruban lingual filiforme démesurément
long. L e pied est ovalaire, blanc et un
peu large en a vant, sale en arrière. La branchie
occupe tout le plafond en travers, et l’organe e x citateur
est fort long. L ’opercule est brun et paucispiré.
Cette Littorine a quelques rapports éloignés
avec le Turbo muriqué. Llle se trouve à la baie
Jervis, dans la Nouvelle-Hollande.
DIMENSIONS.
L o n g u eu r.................
Épaisseur 4 la base.
10 -
Ö
S