se porte aussitôt à droite. Le rectum, qui est toujours
plus ré tré c i, ce qui est le contraire de ce
qui a lieu dans la plupart des Mollusques, côtoie
sa b ranch ie , et vient s’ouvrir sur le limbe même
de la languette pulmonaire. Le foie a au moins
quatre lobes assez difficiles à isoler et qui embrassent
en partie l’intestin.
Tout-à-fait en arrière et un peu à droite, l’ovaire
est accolé à un de ces lobes ; son oviducte
tortillé se porte sous l ’utérus, qui a la forme d’une
cornemuse, dont le col s’ouvre un peu en avant
de la soupape branchiale. Sur ce viscère, un peu
contourné sur Un-même, est appliqué le canal de
la vessie propre à plusieurs Mollusques pulrnonés
et dont on ignore l’usage. Nous croyons que son
ouverture se confond avec celle de l’utérus.
Au dessus des viscères digestifs et près de la
tè te , est le testicu le, en masse arrondie, à long
conduit déférent replié sur lui-méme, communiquant
avec un assez long pénis recourbé en crochet
, ayant un muscle rétracteur et allant sortir
au côté du lobe droit de la tête. L ’organe excitateur
ne nous pas paru exister dans toutes les espèces
, ou du moins il était si petit, que nous n’avons
pu le reconnaître au milieu de cette masse de
viscères entassés les uns sur les autres.
Le cerveau, placé en arrière de l’oesophage, est
formé de deux ganglions très-distants, réunis par
un cordon supérieur; l’inférieur, complétant le
cercle, nous a échappé. Il en part une foule de
cordons pour la tê te, deux entre autres très-distincts
vont aux yeux; d’autres se portent en arrière
pour les viscères, le pied , etc., etc. C’est la
Siphonaire du Diémen qui a fourni la plus grande
partie des détails daus lesquels nous venons d entrer.
Nous ne nous dissimulons pas combien la plupart
des espèces sont difficiles à bien caractériser.
Autant que nous l’avons p u , nous avons cherché
des signes sur l’animal, soit dans sa forme ou
dans sa coloration; mais en cela nous avons trouvé
beaucoup de ressemblance, de sorte qu’il est possible
q u e , sur les quatorze espèces que nous allons
donner, nous en reproduisions, bien malgré
nous certainement, qui aient déjà été décrites.
SIPHONAIRE DE DIÉMEN.
Siphonaria diemenensis, nob.
P L A N C H E a5 , F I C H E E S I - I 2 .
Siphonaria, testa ovali, convexa, cinereo rufescente,
costis inoequalibus, albis radiata; ver