Le bouclier céphalique, continu avec le manteau,
est la rg e , en a r c , crénelé et terminé par deux
pointes. Il est surmonté en arrière de deux tentacules
courts, auriformes.
La branchie, fusiforme , libre à sa pointe, formée
de folioles parallèles et obliques, est le plus
souvent à découvert. A sa racine sont les deux
ouvertures propres à la génération , ressemblant
à une rosette. L ’organe excitateur, presque toujours
s o r t i, est gros et long de quatre à cinq
lignes. L ’anus s’ouvre au dessus et vers la moitié
de la branchie. La bouche est à l’extrémité d’une
petite trompe qu’environne un bourrelet musculaire,
et cachée entre le pied et le bandeau frontal.
On verra dans nos dessins les diverses formes qu’est
susceptible de prendre cette sorte de voile.
Ce Mollusque est couvert de rugosités peu élevées.
Sa couleur est un blanc sa le , taché de brun
clair. Le pied est jaunâtre en dessous.
Il habite le port W estern, la baie Jervis et toute
cette partie australe de la Nouvelle-Hollande. Nous
l’avons obtenu de neuf à dix brasses de profondeur,
sans jamais le rencontrer sur le rivage.
G e n r e A P LY S IE .— A p ljs ia , Linné.
( Division des Dolabelles. )
APLYSIE DE RUMPH, v a r i é t é .
Aply sia Rumphii.
R um p h , M u s., t. XL , ilg. 12.
Idem , Thes. am b ., pl. X , 6.
R a n g , Hist, des Aplys., pl. i.
M o u r i o n é , p a r les habitants de Tonga.
P L A N C H E a3 , P I G Ü R E S 4 - 5 .
J p ljs ia , corpore ovato-conico, virescente, luteo
et fusco maculato ; papillis numerosissirnis,
fimbriatis.
Cette Aplysie a été dessinée vivante. Nous lui
avons trouvé tant de rapports avec celle de Rumph,
reproduite par M. Rang dans sa Monographie de
ce genre, que nous n’hésitons point à la regarder
comme une variété de la même espèce. Toutefois
nous pensons qu’un bon dessin pourrait seul confirmer
notre opinion, puisque nous ne possédons