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sur le fond, quelle s peuvent à peine abandonner.
Il en est d’admirables pour l’éclat et le velouté des
couleurs que le pinceau ne peut rendre. A Dorey,
nous avons saisi l’accouplement de la Bulle jaune
à coquille interne. Il se fait de la partie antérieure
d’un individu avec la postérieure supérieure
d’un autre , de sorte qu’ils se suivent
réunis sans que nous ayons vu d’union mutuelle.
Ce qui semble indiquer, qu’ainsi que dans les
Aplysiens, elle n’est ni constante, ni nécessaire,
quoiqu’ils aient les deux sexes réunis. Nos dessins
représentent ces animaux dans la position
que nous venons d’indiquer.
Dans l’ordre des Pulrnonés, qui comprend toutes
les espèces terrestres et un assez bon nombre
d’aquatiques, nous avons dessiné celles que nous
avons pu voir se développer. Nous allons donner
quelques aperçus sur les localités de certaines
d’entre elles, indiquer leurs habitudes et quelques
faits généraux d ’organisation.
On trouve partout des individus de la grande
famille des Hélices. Mais dans les pays lointains
de même qu’en E u ro p e , les animaux ne diffèrent
pas assez à l’extérieur pour qu’on puisse
s’en servir comme caractères génériques. Nous
avons trouvé dans les Moluques deux especes
nouvelles de Vitrines; et nous ferons remarquer
que VHélix citrina, si variée en couleu r , et si
commune dans les collections, n’est qu’une grosse
Vitrine portant un grand pore muqueux à l’extrémité
demi tronquée de son pied.
L ’Hélice Melon , de la division des Bulime s,
cou vre, de concert avec l’Ambrette allongée, le
sommet de la montagne de Bald-Head à la Nouvelle
Hollande. L’île de Van-Diemen nous a donné
l’Hélice Dufresne et une Ambrette nouvelle qui
se tient cachée sous les pierres dans les lieux
secs et élevés.
Nous n’avons v u , dans tout notre vo ya g e, de
Parmacelles qu’à Ténériffe sur les mousses humides
de la forêt d’Aguas-Gracias.
Presque partout nous avons rencontré des
Limaces. A la Nouvelle-Hollande et à la Nouvelle-
Zélande elles sont rares ; celle même qui provient
de ce dernier lieu est remarquable en ce qu’elle
n’a que deux tentacules. Dans l’île aride et v o lcanique
de l’Ascension elles se trouvent reléguées
au sommet de la plus haute montagne, où les
nuages entretiennent de la verdure et de l’humi-
dilé. L ’Ile-de-France en possède une espèce particulière
, qui semblerait n’habiter que sur les
arbres de la montagne du Pouce. Elle tient un
peu des Parmacelles, et sa transparence nous a
fait la nommer Diaphane. C’est de ce pays, et de