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apparents, dont on a formé le genre Osca-
b re lle , mais qui ne doit être considéré que comme
une division parmi les Oscabrions.
Les Mollusques acéphales n’offrant pas le même
intérêt à être peints, du moins ceux à coquille,
nous nous sommes contentés de les récolter et de
saisir ce qu’ils pouvaient avoir de plus remarquable
dans leur manière d’être. Nous n’indiquerons
donc que quelques particularités sur certains
d’entre eux.
Parmi les Ostracés on trouve presque partout
des Huîtres, mais infiniment moins entre les tropiques
qu’au dehors. La Nouvelle-Hollande est le
lieu qui en fournit le plus. Partout où se reproduit
le grès, il est couvert de ces Mollusques, qui
sont longs et plissés. Ainsi à la baie des Chiens-Ma-
rin s, au port Jackson , ce fut pour nous une nourriture
agréable. Le granit dominant au port du
Roi-Georges, il fallait aller au loin pour s’en procurer
une espèce qui vit à une certaine profondeur
sans être adhérente.
Joe manteau des Peignes est peint, comme on
sait, de très-belles couleurs. Nous regrettons que
le temps ne nous ait pas permis de les étudier,
car on doit probablement pouvoir en tirer d ’assez
bons caractères spécifiques. On sait en co re , comme
l’avait autrefois remarqué Aristote, que ces animaux
se meuvent en agitant brusquement leurs
valves, et peuvent même s’élancer hors de l’eau;
mais le Mollusque chez lequel nous avons observé
ce phénomène au plus haut degré, est la
Lime. Sa vivacité dans l’eau est te lle , qu’il nous
fallait, à la lettre , courir après. Elle doit cette faculté
à la grande élasticité de son ligament et de
son muscle.
Il est aussi une autre Bivalve dont le pied s’allonge
en gouttière pour ramper sur les corps les
plus polis, comme le verre; c’est le genre Psam-
mobie, dont nous ferons connaître une espèce nouvelle.
Vanikoro est le pays aux Houlettes. Elles se
creusent une demeure dans les Madrépores, où
elles adhèrent par le fond à l’aide d’un bissus qui
permet un très-petit mouvement d’élévation et d’abaissement.
Leur ouverture seule, qui sort de
quelques lignes, est constamment béante. Lorsqu’on
veut saisir la coquille, elle ferme ses valves,
et s’applique contre une des parois de son t ro u , de
manière que pour l’avoir complète, il faut enlever
la masse entière d’Astrées dans laquelle ces
Mollusques paraissent plus particulièrement se
plaire : ce qui est souvent difficile, étant couverte
de deux à trois pieds d’eau.
Au port W estern de la Nouvelle-Hollande, nous