I
»■
ques d’avant en a rrière, viennent se terminer à
une ligne qui règne sur le bord du pied. La dent
est très-faible, arquée, avec une saillie au milieu.
Une seide de ces Limaces, sur près de cent, était
presque noire en dessus.
Ce Mollusque babite sous les pierres , au sommet
des montagnes, et dans les lieux humides de
l’île dont il porte le nom. Probablement que c ’est
le seul terrestre qu’on y trou v e , et peut-être
même y a-t-il été apporté.
LIMACE DIAPHANE.
Limax perlucidus, nob,
P L A N C H E l 3 , F IG Ü K E S I 0 - l 3 .
L im ax , corpore ovali, depresso, p er lu c id o ,
albo, punctis nigris notato; tentaculis minimis,
crassis, nigro striatis; ossiculo corneo, ovato.
Cette e sp èce, non moins remarquable par sa
transparence , qui ressemble à celle d’une gelée
animale , que par sa forme ovalaire allongée, très-
aplatie , semble faire le passage des Limaces aux
Parmacelles. Sa longueur est d’un pouce à un
pouce et demi. Le pied, le manteau , sont comme
confondus ; ce dernier est arrondi en arrière , et
la tête est large et aplatie. Les tentacules postérieurs
sont courts , g ro s , et parcourus dans leur
lo n p e u r par une ligne noire. Un léger sillon trace
la séparation de la bouche d’avec le pied. Le milieu
du dos est surmonté d’un écusson charnu , ovalaire,
sur le bord droit duquel est l’ouverture de
l’organe pulmonaire. Sous cet écusson est une co quille
cornée , ov ala ire, un peu bombée , striée
et roussâtre, avec une indication de .spireà la partie
postérieure.
L a couleur de ce Mollusque est généralement
blanchâtre, avec de petits points enfumés accouplés.
Le dessus de la tête est légèrement rougeâtre,
et la partie postérieure du corps est marquée d’une
ligne brune. L ’écusson est mélangé de brun et de
jaunâtre.
Les animaux s’accouplent comme les Limaces,
parle bord droit du tentacule postérieur. Ils habitent
l’Ile-de-France. Nous ne les avons trouvés que
dans une seule localité que nous indiqua M. Deslisse
fils; c’est sur la montagne du Pou ce, au lieu
où on laisse le sentier qui conduit à Moka pour
monter sur le sommet du Piton. Ils sont assez
communs en novembre, à l’ombre des feuilles
des arbres environnants. Dans les endroits pins
ou moins humides nous n’en avons plus trouvé.