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marqué de sécrétion de ce genre chez beaucoup
de Mollusques qui la possèdent. Elle est formée
de faisceaux agréablement ramifiés. Tous nos efforts
n’ont pu nous faire découvrir son ouverture
ou son"canal excréteur, si toutefois il y en a un.
Mais cela n’est point é tonn ant, c a r , pour la
bouche , c’est sa position obligée qui nous a fait
découvrir son ouverture. Et l’on sait qu’il n’en est
pas de même pour le canal de la pourpre, qui varie
de position.
En pénétrant dans l’abdomen et suivant notre
méthode de description , en examinant les objets
qui se p ré sen ten t, nous verrons la trompe placée
à droite de la cavité et fixée à ses parois par
des muscles rétracteurs n ombreu x, réunis quelquefois
en trois faisceaux. Cet organe, contenu
dans une gaîne re cou rb é e , est petit, d élié, pointu ,
charnu , sans aucune trace de ruban corné. Nous ne
l’avons jamais vu faire saillie à l’extérieur, quoique
cependant l’animal doive le faire sortir pour sucer
les substances délicates dont il fait sa nourriture.
L ’oe sophage est un filet tellement délié, qu’il est
la moitié moins gros que l’aorte abdominale, et qu’il
est confondu avec les nerfs du cerveau, sous lequel
il passe; il est si adhérent à la gaine de la
trompe, que nous ignorons comment il s’en sépare
lorsqu’elle sè porte à l’extérieur. Il est pourvu
de deux voluoaineuses glandes salivaires renflées,
dont les longs conduits excréteurs lui sont unis
jusqu’à la base de la trompe, où ils s’ouvrent.
L ’estomac est fort étroit et ne diffère pas du reste
de l’intestin pour le volume. 1 1 forme constamment
une anse étroite, très-serrée et appliquée sur
elle-même. Le reste du tube se recourbe sans cir-.
convolution , passe à droite et se termine par un
rectum assez volumineux, dont l’aiius, fort rétréci
est un peu pointu. L ’intestin, en passant dans
le foie , reçoit les canaux biliaires par plusieurs
ouvertures. Le foie est volumineux, et forme en
grande partie le tortillon.il est compacte, résistant,
quoique sa substance soit filamenteuse.
Nous n’avons jamais rien trouvé dans plus de
vingt estomacs que nous avons ouverts ; ce qui
nous fait croire que les Harpes ne se nourrissent
que de substances très-ténues , facilement assimilables,
et non de chair, comme on l’a avancé,
d’après un aperçu fort incomplet de leur organisation.
D’ailleurs comment ces animaux pourraient
ils en attaquer d’autres pour en faire leur
proie? Leur bouche est indiquée par un pore que
l’on aperçoit à peine.
Le coeur est assez volumineux dans ses deux
parties constituantes. L’aorte, à sa sortie du ventricu
le , se divise, comme dans la plupart des Pectinibranches,
en deux branches , dont l’une se
porte sur le foie et les organes que contient la
spire, suivant les sexes : elles s’y ramifient à l’in-
finiet souvent d’une manière assez agréable. L’autre