il
il
lì' I
'ì f I
I. ; :
de zigzags réguliers très - pressés de la même
teinte. Ces lignes sont plus ou moins apparentes
et étendues. Des individus sont jaunâtres, d’autres
sont rubanés comme dans la famille des Ampullaires.
Nous ramassions à pleine main cette variété sur
les plages herbeuses et saumâtres de la rivière des
Anglais, du port du Roi-Georges, à la Nouvelle-
Hollande. C’est sans doute de ce lieu que Pérou
l’avait rapportée. Elle se trouve aussi, mais rarement,
à l’île de Van-Diemen. En longueur et en
largeur elle a cinq lignes.
C’est dans ce dernier lieu que nous recueillîmes
la variété plus grande , qui mesure huit lignes
dans ses deux diamètres. Elle est très-ventrue, à
spire obtuse, grossièrement striée, d’im bleuâtre
sale, avec une bande violacée sur le dernier tour;
le péristome a aussi une teinte de la même couleur.
Quelques individus ont des flammes brunes
comme ci-dessus. Elle habite les bords des fossés
remplis d’eau saumâtre qui séparent les cultures,
près la ville d’Hobart - Town , à la gauche de la
rade.
L ’animal est entièrement le même pour les
deux variétés, comme on peut le voir par nos
dessins. Son pied est un carré long, arrondi à ses
ang le s, nn peu plus en avant où il est un peu en
coeur. 11 est jaune en dessus. La téte, séparée du
pied par une rainure, forme un large écusson
aplati, découpé en coeur, d’un brun fau v e ,m a r qué
dans sa longueur d’une bande brune , de
chaque côté de laquelle sont les y e u x , entourés
d’un petit cercle b ru n , comme dans certaines
Rulles. Le collier et la cavité pulmonaire sont
jaunâtres, le tortillon est orpin piqueté de noir;
ce sont aussi les couleurs de l’ovaire et du foie.
L ’opercule est semi-lunaire un peu allongé, membraneux
, b ru n , régulièrement paucispiré , p o r tant
un onglet recourbé à sa face interne près
de la spire.