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à peu de chose près identique. Mais les Néritines
ont un test m in c e , épidermé, et vivent dans les
eaux douces à l’embouchure des rivières, sans
craindre toutefois de descendre à la mer. Ce cas
est rare ; du moins nous ne l’avons vu qu’une fois
pour la Néritine auriculée. Les Nérites proprement
dites, plus épaisses, habitent l’eau Salée.
Ici viennent se ranger les Natices et les Cryp-
tostomes, dont les animaux se ressemblent tellement
lorsqu’ils sont développés, qu’il faut y regarder
de près pour les reconnaître. Les Cryp-
tostomes offrent cette différence que leur coquille
ne peut les contenir; ce qui est le contraire dans
les Natices, qui ont de plus un opercule plus
grand et plus complet. Toutefois, quand le manteau
et le large pied membraneux de ces dernières
sont dehors, il faut beaucoup de temps et de travail
pour qu’ils puissent rentrer complètement.
Nous n’avons pu nous procurer qu’un individu
de Cryptostome vivant, au port du Roi-Georges;
mais nous allions faire nos provisions de coquilles
dans les nids des hirondelles de mer, qui portent
ce Mollusque à leurs petits, pour lesquels c’est
une nourriture pour ainsi dire toute préparée.
Plusieurs des Sigarets de M. de Lamarck , et probablement
aussi quelques Stomates sont, comme
1 observe M. de Blainville, de vrais Cryptostomes.
La petite Patelle australe de M. de Lamarck appartient
aux Hipponyces de M.de Blainville. Genre
remarquable en ce qu’il est toujours fixé par un
muscle demi circulaire, qui ne permet à l’animal
qu’un léger mouvement d’élévation et d’abaissement
, il porte et fait éclore ses oeufs dans une
poche à plusieurs loges, placée entre le col et le
pied. Les jeunes en sortent pour se fixer aux alentours
et même sur leurs parents. L ’espèce citée
abonde au port du Roi-Georges. Les pays chauds
ont également des Hipponyces.
Nous n’avons point négligé de représenter des
Patelles, toutes les fois que nous l’avons p u , afin
d’en tirer des caractères spécifiques. C’est en poursuivant
cette étude que nous avons découvert le
genre Patelloïde, portant une longue branchie
au dessus de la tête. Il est plus commun qu’on
ne pense parmi les Patelles des pays chauds; nous
ne doutons point même qu’il ne se rencontre
parmi celles de nos contrées. Il est quelquefois
reconnaissable en ce que la coquille est plus mince,
et a son sommet porté en avant. Les espèces Sac-
r.harina et Fragilis en font partie.
La Nouvelle-Zélande est le lieu qui nous a fourni
le plus de belles espèces d’Oscabrions, riches en
couleurs; et nous avons rencontré assez fréquemment
aux îles des Amis cette espèce à osselets à
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