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G en r e ÉBURNE. — Ehurna , Lamarck.
ÉBURNE CANALICULÉE.
Ehurna spirata.
Lamarck., Anim. s .v ., t. V II, page 280, 11“ 3.
Ibid, pour la synonymie.
PLANCHE 3 l , FIGURES 1 0 - l 3.
Eburna, testa ovato-acuta, ventricosa, loevi,
maculis luteo-fulvis p ic ta ; anfractibus superne
canaliculatis : canalis margine externo acuto ;
spira apice coerulea; callo columelloe umbilicum
partim obtegente. { Lamk. )
C’est avec les Buccins que doivent aller les
Éburnes , bien que l’animal ait certains rapports
de formes, dans la tête et les tentacules, avec les
Tritons ; son opercule ressemble même à celui
du Pileare. Ce sont ces différences qui doivent
porter à maintenir ce genre , jusqu’à de plus
amples observations sur les animaux des diverses
espèces qui le constituent. L’Éburne canaliculée
a la téte la rg e , arrondie en a vant, portant de longs
tentacules pointus, divergents comme les branches
du L yre, oculés sur un renflement de leur base.
Ce faciès que le dessin seul peut rendre, exprime
celui des Tritons et des Ranelles. On voit sortir de la
boucbe une très-grosse et longue trompe cylindrique
, pourvue d’un ruban lingual peu lo n g ,
dont les épines sont sur trois rangées ; les deux
latérales, sim pies, forteiiient coudées ; les moyen nés
à cinq dents. Les glandes salivaires sont extrêmement
petites, molles , diffluentes et grumelées. Il
faut considérer l’estomac comme formé de deux
parties : la première allongée, ample, sans dilatation
, et la seconde renflée en cul de sa c , recevant les
conduits du foie qui l’embrasse en totalité. L ’intestin
en sort et se termine tout de suite et sans circonvolution
par le rectum. Le testicule suit le contour
de la spire qu’il se partage avec le foie. Son canal
déférent est saillant sous les téguments de la cavité
pulmonaire et gagne un organe excitateur
fort p e t i t , ap la ti, recourbé et pointu.
Le sipbon est peu développé ; au côté opposé,
sous le manteau , sont les plis qui sécrètent la mucosité.
La brancbie supérieure est fort grande,
arquée; la seconde, petite et courte. Le pied,
la rg e , épais, à sillon marginal, porte un grand
opércule, ovalaire , pointu comme un pépin de
courge, onguiculé, b run, fermant bien l’ouverture.
La couleur générale de ce Mollusque est d’un jaune
c la ir , tacbé de larges plaques d’un brun foncé ,