
PULMONARIA OFFICINALI S .
Pulmonaire officinale.
Nom Allemand. Gemeines Lungenkraut. Gemeine Lungenblume.
»■■■■■— Anglais. Common Lungwort.
E lle Fleurit en Mai r2fc.
P eh ta n d r ie . Mo n o g ijn ie .
Ord. Nat. de l ie n . XLI. Asperifoliae. Boraçjincae Juss. DG.
Ca ra g t . g én é r iq u e s . Calice en forme de prisme pentagone et à 5 dents, ou lobes. Corolle en
entonnoir, avec son tube cylindrique un peu plus long que le calice; le gosier nu et le limbe â 5
lobes peu étalés. et obtus. Le stigmate émoussé et échancré. Quatre graines presque - arrondies,
obtuses.
C ara g t. s pé c if iq u e s . Des feuilles radicales ovales et cordiformes, velues.
jyabord la racine fibreuse et d’épaisseur médiocre pousse la tige flo r ifè r e , avec de
feuilles sessiles, ovato-lancéolées, entières, pointues, presque semi-amplexicaules et
u n peu décurrentes. Celle-ci, ainsi que les autres parties vertes, est toute velue
p a r des poils courts et en poinçon. E n su ite , après que la plante a it fleu r ie , paraissent
les feu illes radicales pétiolées, cordiformes et couchées sur la terre. Ordinairement
la superficie de toutes les feu illes est parsemée de taches blanches, et. le
plus souvent les fle u r s , disposées en bouquet terminal, rougeâtres dans la jeunesse,
sont de couleur bleue-violette; mais quelquefois les corolles sont teintes de blanc, et
les feuilles sans taches (P. officinalis (3 et y L.)
E n dehors du calice fo r t v e lu , agrandi vers a , on aperçoit de petits points n o ir s , b*
ouvert, comme vers c , i l f a i t voir V ovaire, muni du style simple et persistent, et
le stigmate échancré, d. A in si dans la corolle ouverte, e , on voit l'insertion des b
étamines, dont les file ts disparaissent dans la substance du tube, et portent des
anthères ovales et sillonées , f.
Le gosier de la corolle, que Von voit extérieurement vers g, est poilue en dedans, h ; la
fi g . i montre les j t graines libres, avant leur pleine m aturité, et k une d'elles toute
mûre. Cependant communément 1 ou 2 avortent.
L ie u n a ta l . D’après de g o r t e r (Fl. Belg. p. 48) on croiroit que cette plante fût très-commune;
néanmoins elle ne se trouve que cà et là dans les bois, mais alors souvent en grande quantité: p. e.
près de JVeidum, Dronryp et Kornjum dans la Frise; auprès de F u r en et do Thiel; à l’entour
de Baarn; dans le bois de la maison de campagne Doornenburg, et sous les arbres dans l’allée dite
Timmermans-laan à Maarssen; à Hulkeste-in prés d'Arnheim; prés de Leijde et rarement aussi
dans l ’ile de JFalcheren,
P r o pr . e t u sag. méd. Aujourd’hui hors d’usage, mais, de vertu adstringénle et vulnéraire, jadis
on l’emplovoit dans l’hémoptysie.
U sage éco n om iq u e. En Angleterre, et de même dans quelques contrées de l’Allemagne on se sert
de ses feuilles en salade. Ma t tu sch k a . Lesquelles aussi sont mangées par les moutons et les chèvres
et quelquefois par. le gros bétail, mais ceux-ci en d’autre temps les refusent. Linn. Pan Suec. Dam
la Kussie gm e l in a trouvé que la plante brûlée livre pour y 7 de son poids de cendres. H o u t tu y n.