
A M A R A N T U S B L I T Ü H L
Amaranthe Blé te.
Nom Allemand. Wilder Amaranth. Gemeiner Amaranth. Blutkraut. Kleiner Meier.
» Anglais. Wild Amaranth.
Fleurit en Juillet et Août. O .
Monoecie P e n t a n d r i e .
Ordre Natur. de lduubds XII. Oleraceae. Amaranthi jüss. Amaranthaceae r . brown.
Caractères génériques. Fleurs monoïques, glomérées. Périanthe, a, à 3-5 divisions, muni de 3 petite»
bractées à la base. Fleurs masculines: trois jusqu’ à cinq étamines, insérées dans un réceptacle; fleurs
féminines: un ovaire à une loge et un seul oeuf, et 2-3 stigmates, b. Un Utrieulus évalve ou circumscisr
sile, monosperme, et inyolucré par le périanthe persistant, c.
Caractères spécifiques. Glomérules triandres, d ; celles dans- les-aisselles à,peu-près arrondies, les autres
en grappes terminales nues. Tiges diffuses ascendantes glabres, feuilles ovales subrhoinboïdes obtuses et
un peu échanerées au sommet. Les bractéoles plus courtes que les fleurs, la capsule ovale, ci
La tige, qui est quelquefois teinte de rouge, se divise en des rameaux diffus, est à?abord couchée contre
la terre mais s’élève ensuite, et vient aussi toute couchée, -r- Dans le derniers cas ordinairement la
plante est plus petite dans toutes ses parties, et souvent à feuilles tachetées de blanc, ou d’une macule-,
brunâtre; et ainsi elle constitué cette Variété, que Von trouve plus souvent dans les jardins potagers-
qu’ ailleurs.
Les graines sont de couleur bnm-noirâ{tre et luisantes ; vers e on en voit une agrandie.
L ieu natal. Elle habite des chemins, des lieux pierreux et des jardins potagers. Je la rencontrai abondamment
dans un chemin auprès de Middelburg, et dans une derrière-rue dans la ville de Nimègue, et
la susdite Variété dans un jardin à Leyderdorp, et dans un autre à Naaldwijk. Mess, van der sarde
lacoste et molkenboer l’ont trouvée près de Leide, et le premier la cuillit aussi aux environs d’Utrecht
et de Dofdrecht. Mr. le Doet. van den bosch en à fait récolte dans l’ile de Sud-Beveland, et par le
Profess. van hall nous voyons indiqué qu’elle abonde auprès à’Amsterdam, et qu’elle vient aussi dan»
quelques jardihs à Vianen et Ueikop.
Usage. Autrefois on en a fait usage dans la médecine; probablement en cataplasmes adoucissants e t
émollients, pour la guérison des inflammations externes.
Mattuschka dit que la plante a été mangée quelquefois en .guise des épinards, mais qu’elle est cependant
un mauvais aliment. Aussi dit-il que les graines peuvent remplacer le mil, et encore, qu’elles son#
douées de la vertu d’apaiser le pissement de sang, chez le bétail.