
P A RIET A RIA OFFICINALIS Willd.
Pariétaire officinale.
Nom Allemand. Gemeines Glaskraut. Peterskraut. Aufrechtes Wandkraut.
— ■ Anglais. Common Wall Pellitory.
E lle fle u r it en Juin — Octobre.
Ord. N a t. linn. L1II. Scabridae. Urticeae juss.
Monoecie Tetràndrïe.
Caractères génériques. Fleurs polygames Fleur hermaphrodite: un calice monophylle, à 4
divisions, campauulé, a ; point de corolle. Les étamines opposées aux segments du calice, les filets
striés transversalement, élastiques, b.. Germe o v é , stylet filiforme , stigmate? d 3 pénipillé, ç , les
graines, e , petites, luisantes, ovales , recouvertes par le calice alongé, f .
Fleurs femelles: point d’étamjnes, pour le reste comme les fleurs hermaphrodites.
Caractères spécifiques. Feuilles alternes, pétiolées oblongo-ovées, açuminées aux deux bouts,
intègres, plus ou moins poilues au dessous, et à nesvures.
Cette espèce, qui d’après quelques-uns est la vraie Parietaria officinalis de linnaeus,
croît debout, et se distingue déjà p a r ce caractère de la Parietaria diffusa m. et k . ,
qui flqure au vol. V , p l, 380 de cet ouvrage. Mais avec laquelle en d’autres
égards y elle a tant de ressemblance, que selon quelques Botanistes les deux ne constituent
qu'une seule espèce.
Les fleurs sont à pédoncules dichotomes, et chaque paquêt de fle u r s , g , est entrelacé
de quelques bractées, b.
Lieux nataux. Auprès des vieux murs, des décombres, et dans des haies. Auprès les ruines, de la
maison de Brederode, à Heemstede, et dernière Bloemendaal, aux environs de Harlem■ Dans des
haies à Muiderberg, à Wassenaar, en quelques lieux auprès de Leidc, au Schoonoord prés de
Doorn dans la Province d’Utrecht, à Naaldunjk, et aux environs de Breda, où je l’ai vue moi-
même , en grande quantité, au pied des ruines dans le Slotbosch à Oosterhout.
Usage économique. Dans la médecine interne tant que dans Part de chirurgie, autrefois elle a
été d’un grand usage, fut connue alors sous le nom de Herba Parietariae, ou d?Helxine, et principalement
administrée comme un remède diurétique réfrigérant. Du reste, voyez ce qui a déjà été
dit sur cette espèce, où l’on trouve dans cet ouvrage la description de la Parietaria diffusa m. et
k - ; à quoi nous ajoutons , qu’on a proposé de se servir de ses feuilles pour la nutrition des vers
à soie*