
VERONI CA MONTANA,
Véronique de Montagne.
Nom Allemand, Berg-Ehrenpreis. Berg Veronike. Berg Pfunde.
— —i Anglais . Mountain Germander Speedwell. Mountain Madwort.
E lle fle u r it en Mai et Juin %,
Diandrie. Monogijnie.
Ord, Natur. de linn. XL. Personatae. Personatae et Rhinanthaceae DC. Scrox.
phulariae Juss. Scroplvularineae R. Brown. Veroniceae Duvau.
Caract. génériques. La corolle à 4 divisions, dont u n e , la supérieure, est plus large que les
autres. La capsule bivalve.
Caract. spécifiques. Tige couchée. Les feuilles pétiolées, cordato-ovales, grossièrement dentées en
scie. Les grappes peu fournies.
Tout d ’abord la Véronique de montagne se distingue de la Véronique petit Chêne (Vero-
nica Chamaedrys, T. I'i p l. 1) en ce que sa tige est couchée et presque rampante, ainsi
qu’ici et là elle pousse quelques radicules, a. Pu is des poils couvrent la tige de
tous côtés, tandis qu’auprès la Ver. Chamaedrys ils sont constamment rangés des
deux côtés. — Toutes les fe u ille s , — à leur surface inférieure souvent de couleur
brunâtre, b , — sont pétiolées, les fleurs plus petites et plus p â le s , et les grappes
peu fournies, n ’ayant communément plus que de 4—5 fleurs. Mais surtout elle diffère
aussi pa r ses capsules presque en rouelle ', comprimées, échancrées, à bords ciliés et
dans V échancrure, c , munies du style persista n t, d ; on en voit u n e , ouverte
et avec une des graines y attachée dedans, vers e. L a figure f f a i t voir- une
fleu r dans son entier, laquelle, dessinée en fig u re plane vers g, démontre V înser—,
tion des étamines. — Le calice à quatre divisions, avec l’ovaire et le style y con~ >
tenus, est indiqué p a r h, et une parfaitement mure, et de meme agrandie, l’est pa r i.
Lieu natal. Dans des bois ombragés. — L’endroit o ù , d’après l’indication que m’en avoit faite
Mr. C. M. tan der Sande JLacoste , moi-méme je suis allé la p r e n d r e s a v o ir , dans le bois du ci- ,
devant château d’Oosterhout, dans la Nord-Brabande, est le seul qui m’est suffisamment connu.
Usagé économique. On n ’en connoit point.