
Euphorbe Esule.
Nom Allemand. Gemeiner Wolfsmilch. Esels-Wolfsmilch. Esolsrnilch.
------- Anglais. Leafy-branched Spurge.
Fleurit en Juillet. %.
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Monoecie Mokandrie.
Ord. Nat. de linn. XXXVIII. Trieoccae. Euphorhiae juss. Euphorbiaceae lindl.
Garact. génériques. Voyez à la Planche précédente.
Caract. spécifiques. Feuilles linéairesdancéolées, atténuées vers leur base, glabres, un peu
scabres au sommet. Les involucelles presque cordiformes, obtus , mucronés, a. Ombelle multifide,
à rayons iterato-bifides. Glandes en demi-lune. Capsule, ƒ , un peu verruqueuse sur le dos.
Dans la figure f on voit des i bourgeons foliaires- à la base de V involucre propre des
fl e u r s , comme ceux-ci se présentent souvent dans cette espece. Dans Vinvolucre prop
r e , représenté séparément vers c , ordinairement se montrent 4 étamines, à anthères,
d , p lu s ou moins de la couleur que celle des graines glabres e t lisses; dont on en voit
une vers e , beaucoup agrandie. Figure g est la coupe plane d’une capsule.
Comme cela a également lieu chez Vespèce précédente, et chez des a u tres, très souvent
celle-ci pousse quelques rameaux stériles, et à cause d’une p a ra site , qui vient surtout
sur ses feu ille s (l’Aecidium Euphorbiae pers.), quelquefois elle acquiert une monstruosité,
que Von rencontre encore p lu s souvent chez l’Euphorbia Cyparissias, et q u i , pour celle-ci,
a f a i t que ri vin lui a donné le nom. d’Euphorbia degener; alors la plante ne donne point
de fleurs. Tandis, d a illeurs, qu’aussi chez l’Euphorbe à feuilles de Cyprès on a observé
VExpansion foliacée de la tige (Fasciatio), dans notre Euphorbe Esule Mr. guillemin a
vu la métamorphose des filamens en p is tils (*).
Lieu natal. En des endroits sablonneux sur les prairies le long de VYssel| du JVaalct du L e k ,
et au Polderhaah, au bord de la Meuse dans la Hollande méridionale. Encore près de Hattem,
de Nimègue, et de Rheede prés d'Arnhem.
Usage économique. Les. chèvres la broutent (Mattuschka) , mais elle n’est pas moins d’une
acreté brûlante, et par cela très dangéreuse ; et une femme, qui avait avalé 30 grains de la
racine réduite en poudre, en mourût une demi-heure après : lindley , Flora Medica, London 1838
p. 194.
(*) Yojez : Flora oder Botan. Zeit. 20 Jahrg. I. p. 88 ; 121. Moqüik-Tahdoit , Teratolog. (par schou-w), p. 212,
et notre Table générale sur le Flora Batava , p. LXXVIII.