
Euphorbe à feu ille s de Cyprès,
Surnom, Euphorbe-Cypres.
Nom Allemand, Cypressenartiger Wolfsmilch. Cypressen-Wolfsmilch.
-------Anglais. Cypress-Spurge.
Fleurit en Juin. %.
MONOECIE MONANDRIE.
Or à. Nat, de linn. XXXVIII. Tricoccae. Euphorbiae juss. Euphorbiaceae linùI.
Caractères génériques. Un involucre propre, a 9 à 9 , 10 dents; dont 5 sqnt membraneuses $
érigées ou courbées en devans , b , mais les autres tournées vers de dehors, et entièrement, ou en partie,
couvertes par un disque ch arn u , neclaroïde , c. Douze ou plus de fleurs masculines, insérées à la
base de l’involucre; consistant en une seule étamine, placée au bout d’un pédicelle persistant, et à
sa base entourée de petites écailles ciliées ou fendues. Une seule fleur fémelle au centre de l’involucre,
à pédicelle persistant. Trois stylets, connés à leur base; stigmates bifides, d. Capsule à 3 coques, <?,
chacune à une seule grain e, ƒ , et s’ouvrant à leur dos.
Caractères spécifiques. Feuilles linéaires entières glabres ; les involucelles rhomboïdales-ovée9 , g ;
les rayons de l ’ombelle multifide iterato-bifides. Les disques charnus ou les glandes, c, en demi-lune.
Capsule, e , légèrement verruqueuse ; les graines, ƒ , lisses.
Les étamines ne se montrent pas toutes à la fo i s f mais paraissent, u n e, deux, trois
jusqu'à six, par successiony et tombent bientôt. Les fleurs répandent une odeur de miel.
Lieu natal. Elle vient en assez grande quantité dans quelques endroits de la Gueldre, de l’Over-
ijssel et de la province d’Utrecht; à Salk près de Kampen ; près de Zutphent Nimègue et
Sevenaar; au Pommeler waard et dans le Spoel près de Kuilenburg. Je l’ai trouvée une fois à
Reemstede prés de Haarlem, et aussi au Polderhaak, dans la Hollande méridionale, à quelque
distance de la Meuse.
Usage économique. La plante porte un suc laiteux très â c re , et brûlant, qui corrode la peau, et
après l’avoir avalé peut même occasionner la mort ; selon mattuschka néanmoins les chèvres la broutent.
D’après des expériences, 24 grains en poudre de la partie corticale de la racine agissent à-peu-près
de la même manière qu’une telle quantité d'Ipecacuanha, D'autres cependant ont dit que cette racine,
avalée même dans une très petite portion, produisait une sensation d’âcreté brûlante à la gorge, dans
l’oesophage et l’estomac, et de violents vomissements, poiret.