
C O N I U M macaJarain.’
Cotti taché.
P ha rm . Cicuta; Cicuta major vel terreftris.
A llem a n d . Geflekte fchierling.
. 'Anglais. Hemlock.
fr a n ç a is . Grande Ciguë, Ciguë majeure ; Ciguë terrestre; Ciguë’commune.
F le u r it en Juillet et Août g .
P E N T A N D R I E D IG Y N I E.
O rd. N a t. de LiNNé x l v . Om bellée*.
C aractères GéNêRiQUES. C o llerette p a r tie lle fermée d’environ 3 folioles, n'occupant qu’iîn feu! côté -
de l’Ombellule, (c’est ce qu’on a repréfenté vers a et vers b. la Collerette partielle feule.) — --Fruit presque
globuleux, marqué.de mûries longitudinales, et crénelées, (vers c . et-agrandi vers d .)
C aractères- Sp é c if iq u e s . Semences Priées,
L a R a c in e est. M anche, lan gu e, A une odeur fo r te e ta s fe z fem b la b le à celle d e là Pastenade.- L a T ig e commune
est creufe et couverte de taches rouges et v io lette s, q u i ferv en t à ca ra ctérifer ce tte p la n te . L e s F eu ille s fo n t
bipinnèes,; le s p in n u les fq n tp e tit.e s e t comme d isifées en d ’au tres pin n ules p lu s p e tite s. L ’Om belle u n ise r f lie
p o rte de 10 à 12 rayons. L a C o llerette u n iv erfelle est repréfentée vers e ., et vers f . an v o it u n eF leu r fép a rée .
D eu x des E tam in es fo n t un p eu p lu s longues que la C o ro lle. L e s .fr ie s des ftm en ces f o n t , en quelque fo r te ,
comme ondulées et relevées en b o sfç, m a is, /»«mbR.Gaertner, ornne p eu t fa cilem en tJ'o b ferv er.q u e lorsque
les Semences fo n t p a rfa item en t .mûres. T oute la p la n te , M , fu r -to u t, lorsqu’on la fro isfe .en tre les d o ig ts,e x h a le
une odeur désagréable et. nstujeabon.de., au moyen de laqu elle cette p la n te f e d ifin g u e a ifém en td u P e r fil (A p ium
P etio fielin um , L inn.J avec lequ el les fe u ille s o n t, d ’a ille u r s, beaucoup de resfe.mblance ; cependant, celles de
notre C ig u ë fo n t d m vert p lu s J om b re,p lu s fines et p lu sp rofond èm ent découpées. L a P la n te s'élève de 3 à /{pieds. .
VARié.Tés. 1. A rayons de l’Ombelle universelle au nombre.de 16 à 1 7 , et ceux de l’Ombelle partielle au nombre
de 20. et au delà. 2. A Collerettes partielles formées d’une feule foliole divifée en 3 , rarement en 4 .(F avrod.)
L ied N a t a l . Dans les champs, les. potagers et le long des chemins.
En Pr ise ; autour d’UTRECHT ; près deNiMÈGUE, Har lem, la. Ha y e , T holen etdiversautres endroits,.
A dd. du T rad. Elle croit ausfi en abondance dans les environs de R otterdam, Overschie, Delfs-
haven. ,et. Schiedam. ( Favrod.) ,
PlopRiéTés et V ertus Médicales, Lapropriëté'disfolvante de cette plante-l’a.rendue très célèbre; aa
point que,STÔRCK l’indique comme un remède fpécifique pour la curation des cancers et des abcès cancéreux;,
quoique cet .éloge foit un peu exagéré,, puisque, dans plufieurs, cas elle n’a point répondu,à .l’attente, il est,
cependant, vrai que prifa.intéfieurement ou appliquée extérieurement, on en a obtenu les plus heureux effets
dans les obftruétions opiniâtres des glandes .et-des v tisfeaux lymphatiques. On peut confulter làdesfus avec
fruit les ouvrages de. Bergius , Murray et de plulieurs autres.- «
Usages E conomiques. La Racine dé cette.plante, ainfi que toutes fes autres-parties font reconnues, partout,
comme un.poifon pour les hommes; .il est apparent que c’est avec cette plante que les Athéniens préparaient
lé breuvage qu’ils faifâient boire à leurs malfaiteurs et dont Socrate, perdit la vie. Comme cette plante,
ausfi bien que l’A eth u fa Cynapium No. 24 de cette Flore, resfemble beaucoup au P e r fil et au C e r fe u il, et qu’elles
croisfent-fouvent enfemble * on doit bien.faire attention aux caraélères distinctifs énoncés ci-desfus. .
Elle estausfi nuifible àu bétail, .qui en a de l’averfion; elle.est, furtout, un violent poifon pour les chiens.
Les chevaux qui en ont.mangé.en.deviènent ivres; ainfi.que les gens de la campagne l’asfurèrent à Houttuyn.
Des cochons élevés à Stafford, en.Angleterre, périrent un quart d’heure après en avoir mangé. ( A g r icM a g a a .
A u g , 18Q4.J Miller rapporte, cependant, que quelques perfonnes prétendent, qu’en Italie le bétail la mange
impunément, et qp’elle n’est nuifible ni aux.boeiafs, ni aux chèvres, fur-tout,lorsqu’elle est lèche et mêlée avec
le foin. (Suckow, Houttuyn.) — Les, abeilles viènent picorer fur fes fleurs, (Sw , Abhd) et au rapport de
Ray, les Grives mangent avec plaifir fes Semences.. Les noix, cuites, avec Je fuc de cette plante font propres à
éloigner-les Taupes. (Ma t tu -schka) On apporte, fouvent, par erreur, aux Apoticaires, au lieu de cette
plaute, les-fuivaines, favoir, la P e tite C ig u ë (Aethufa Cynapium L inn.) , la C ig u ë a q u a tiq u e, (Cicuta virofà
LiNiO'lè C e r feu il fd u v a g fo (Chæroph: fylyestre L inn.) 1 ^ C e r feu ilp e n ch é , (Çhærophyllum temulumLiNN.)
le C erfeu il b u lb eu x , (Cbærophyllmn bulbofum L inn.) le Tordyle â p re, (Tùrdylium Anthriscus L inn.) le P h tti
landri a q u a tiq u e, (Phellandrium aquaticum L inn.) et le Sca ud ice odorant, (Scandix.odorata L inn. ) (T i-
ïoel in Roman’s Catalogus.)^ -