
P R U N U S Padus.
Prunier ä grappe.
Pharm. Padus.
AUemand. Vogel Pflaume. Tauben Kirfchen.
Anglais. Wild Cluster Cherry, or Birds-cherry.
Franc. Pultier. Bois de Ste. "Lucie,
Fleurit en Mai fr.
I C O S A N D R I E MO N O O Y N I E .
Ord. Nat. de i.'NX. xxxvi. Pomacées.
C aractères Génériques. Calice quinquefide, infère. (On l’a repréfenté vers a. avec les
Etamines et le Pistil, le tout v" par devant et fortement agrandi et vers b. vu par derrière et agrandi
de même.) — Cinq Pétales. Noyau formé d’une noix à futures Paillantes. (On voit vers "c. une
grappe avec des fruits murs; vers d. le noyau, et vers e, l’amande.
Caractères Spécifiques. Fleurs en grappe. Feuilles caduques, avec 2 glandes à.leur bafe
en desfous, (on les voit agrandies vers ƒ.)
Les Pétales font ferretês ; on en voit un agrandi vers g.etvers h. on voit le P istil à part et agrandi. Le Calice
est couvert de poils colorés et femblables à des cils, voyez vers a. et b. —I Les glandes des feuilles font proprement
placées fur le pétiole, tout pris de la feuille. Je n'ai point ohfervè ce que dit Willdenow de la
pofition pendante des grappes ; j'a i obfervè, au contraire, qu'elles font plutôt droites que penchées, ce qu'il
attribue à la Variété rouge. Cet arbre parvient fans culture à la hauteur de 10 à 12 pieds ; mais, lorsqu'il
est cultivé, i l s'élève beaucoup plus. Les branches resjemblent asfez par leur couleur à celles du Bouleau
aune, Bctula A Inus.
Les fleurs avortent asfez fouvent, par fuite de l'imperfection du Pistil. Les fruits murs font noirs, d'un goût
amer et désagréable (Favrod.)
VARiéTé. A fleurs qui ont une légère teinte de rouge.
Lieu Na tal . Dans les bois et les hayes.
Au bord du Schipbeek près de Markelo et ailleurs en Overyssel; près d’HARDERWYK au
E nk; au bout du Sandsteeg, au bord du Hoüge Zypel. Près de Nihègue; dans le voifinage
de la.Haye , au rempart Nord-oriental le long du chemin de Scheveningen dans un endroit bas,
i la hauteur dé l’allés de Z orgvliet.
Variété. Près de Diepenheim en Overyssel, où elle a été trouvée par le Botaniste Staring
de WlLDENBORCH.
V ertus et Propriétés Médicales. Les fruits murs font employés avec beaucoup de fucc’És
comme atténuans, raftaichisfans, antiputrides, dans tes fièvres, et dans les maladies bilieufes et putrides
ils ont même rendu des fervices très importans dans les dysfenteries contagieufes. (Hannes,
Baker.) Les fruits mal murs font nuifibles. (V oltelen.)
Usages Economiques. On peut faire une forte de lait d’amande avec l’amande du noyau
feclié; et fi on en a enlevé la peau extérieure, le plus habile connaisfeur en ce genre ne fautait, les
distinguer d’avec des amandes amères. Au moyen de la fermentation on pourrait ausfi en obtenir
Une forte d’eau de vie asfez iemblable au Perficot; on peut encore en retirer, par expresfion, une
hqile pour la table, qui est jaune et de bon goût. (Swed. Abbf) On s’en fert en Rusfie pour
donner une couleur rouge au vin. (Suckow.) — On peut fe fervir du bois, comme combultible
fur nos foyers. Lorsqual est asfez épais il peut fervir aux tourneurs pour en faire des manches
de fouet, des pipes et tbut.es fortes de petits meubles de bois. (Gesner.) Les ouvriers en menui-
ferie et marque;type en. font ufage en France et le nomment Bois de Ste. L u c ie , an rapport de du Hamel.
(Mattuschka.) Les jeunes branches peuvent fervir à faire d’excellentes douves de tonneau
(Günner) —, L’écorce intérieure fert à teindre, en vert. — 'Si on laisfe aux branches les feuilles
et les fie; 1 , et qu’on les expofe ainfi dans un grenier à blé, elles en éloigneront les fouris. (Mat.
tuschka.) Dans les pays du Nord on nourrit lùrtout les oifeaux avec les fruits.de cet arbre, après,
les avoir faupoudrés de. fel ou aspergés avec du vin. (Gmellv.) Les abeilles viennent picorer fur
fes fleurs. ÇSwed. AbbJ On peut enter fur le tronc des arbres fruitiers à noyau, furtout, des
cerifiers; mais, alors, les fruits en acquièrent un goût acide. (Mattuschka.) Cet arbre, qui fe
trouve fréquemment dans nos jardins, femble fe recommander à nos regards par la beauté de fes
grappes de fleurs, au printems, et de fes fruits, en été. On le multiplie parles femences ou par
des bouturest on met la femence en terre en automne, et-non pas aü printems fuivant; elle ne-,
lève guères que vers la fécondé année. Au reste, on obferve en les transplantant la'même méthode1
que pour les cerifiers communs. (Miller. Gard. Dici.)