
T O R . M E N T I L L A erccta.
Tormentillc droite.
P ha rm ac. Toïmentiîla.
A llem and. Aufrechte Tormentill. .
A n g lo is. Tormentil or Septfoil.
François. Tormentille. commune.
F le u r it en Juin et Juillet. 2t.
I c O S AND'RTB P OL Y C'Y NIE';
O râ. N a t. de LiNNé xxx v. Sentlqueufes.
C aractère GéNéRiQup. Calice o&ofide( (vers a où. L’on voit que 4 des fegmens font
plus petits que les’ 4 autres!} — Corollè tétrapétale. (vers b on voit une Fleur agrandieJl
Semences presque rondes, nues, attachées à umeceptacle petit et fans fuc.
C araotI re SpéciFiQDE. Tige asfez droite. Feuilles lèsfiles. 1
L é R acin e est à l ’in térieu r, rofe e tçfo u v e n t, d i: couleur de fa n g . L e s P étales fo n t larges
e t obtus vers le bout fu p é r ieu r , et p lu s ou moins ichanctés ; on en vo it un à p a r t
vers c. On v o it Vers d le Réceptacle ou P la cen ta ag ran di ; ce n’est autre chofe que
le C a lice p e r fila n t m arqué dan fo u s m ilieu de lignes pointillées ; i l est couvert de
p o ils , entre les q uels fo n t, p lacées les Semences. LiNNé ne fa it nullepart mention des
p o ils q u i .couvrent le Réceptacle. 1 V ers e on v o it une des Semences. L es F eu ille s
fe sjile s fo n t comme d ig itées, ordinairement divifées en 5 , d a u tres fo is en 7 digitations.
L e s F eu ille s q u i p a rten t de la R acin e fo n t portées fu r de longs P étioles et fo n t divifées
en % fegm en s, comme on le v o it en f f . L es F L u rs fo n t portées fu r de longs Pédoncules
, q u i fo n t ordinairement uniflores. L a p la n te s'élève de 6 pouces ju squ ’à 1
p ie d de hauteur. Ce G en re-ci n e d iffete de ce lu i de la Poteutille qu’en ce que ce
dernier a un C a lice déedfide .e t une Corolle p entap étale. ------ Not. du Trad. On
p o u rra it facilem en t réunir ce G enre à ce lu i de la Potentille, comme ont fa it Scopoli ,
Ha l l e r , Z innius, Bergen etp lu fieu rs autres Botanistes célèbres, S a u ta n t p lu s
que j ’a i rencontré a sfez fo u v en t dans ce pays u n e variété à 10 Segment au C a lic e , e t
à C orolle p en tap étale , et que cette m im e variété a ausft é té obfervée en AUemagnt
p à r Roth e t en S u isfe p a r le T rad uSeur de cette F lo re. (F avrod.)
■ ' L ieu'N atal. Dans les terreins fablonneux. Elle est très-commune dans toutes les
'bruyères de Cette République ; airtfi que dans lès parties basfes des Dunes, outre cela, dans
les boiS -de la F r ip e , près de Z v /o l, U tre ch t, N a a rd en , Haarleén £ en quelques endroits du
« Bois de la H aye et ailleurs. — Add. dù T fa d .. La variété à 5 Pétales; dont il a été parlé
dans la Note'précédente, a été trouvée dans les environs du É ilti S A m e sfb r i, du lia n t,
•et d e^Coelhôrst, dans le Département tTU trech t; âinfi que fur'les Dunes gazonnées des
environs de H e em fleed eR e rk e tin 'o d e, Knaapenbm g et ailleurs, dans lés Dunes du Département
d ’H ollà iid e. (F avrod.)
Usage e t propr. Mémo. Cette plante est recommandée, dans la Pharmacopée Batave,
comme une des plus utiles. On peut fe fervir, quoiqu’avec circoiifpèéHôri, de fa racine
comme astringent dans les cas où cela est convenable, on recommande la décoction de cette
racine dans ta paralyiie de la gorge et contre l'ébranlement des dents ; On a ausli éprouvé
qu’on pouvait en faire uliige pour guérir de- vieux-ulcères, étant adminillrée foit à l'intérieur
, foit à l’extérieur. (Murray.)
U sage-Economique. L ’utilité de cette racilié-pour -le tannage des cuirs est généralement
reconnue. Ou s’en fêrt, fouvent, dit Mil ler, dans les endroits où l’ écorce de chêne est
rare. Les habïtans des Iles Canaries, Orcades et de Féro en font üfage depuis long téms.
Hennicke a prouvé par des expériences Que le cnîr préparé, au ïnoÿén de cette racine,esc
beaucoup plus mince et plus doux que celui qui est tanné avec l’écorce du chêne. (Suckow)
11 faut, fur-tout , prendre en cdnfidéràtîon l’annonce contenue dans le M tifeum Rusticum es
C om m erciale, v o l- III. p'ug. 5 1— 63, fur les esfais faits en grand, relativement à la propriété
tannique de cette racine. En Irla n d e , 11 Tanneurs et Cordonniers, ont conftaté, devant
l’ hôtel de Ville, l’excellence du cuir tanné au moyen de cette racine, on y expofe, outre
cela, fort au lohg les avantages de la culture de--cette plante, quant à l ’agriculture, et
touchant la meilleure manière de la multiplier; nous en ferons ' peut-être mention
par la fuite .dans notre Magazin d’Agrleulture nationale. C ’est à juste titre qii£ E t:
J. van Geuns exhortait nos compatriotes à la culture de cet teplante dans nos terreins arides
et fablonneux. Cett racine , combinée avec le Sulfate de fer (Vitriol vert) donne une bonne
couleur noire. (G a t teNhoff) et peut ausfi fournir une couleur rouge, violette ou brune.
(D ambourney) v. Geuns dit qu’on y a trouvé la Cochenille d’Europe. Tous les bestiaux
mangent cette plante, excepté les chevaux. (LiNNé,) Brugmans la regarde, cependant,
comme nuifible dans les prairies. En Norvège on engraisfe les cochons avec cette racine.
( 'G unnerJ. L ’ulàge de cette racine est, fur-tout, recommandée contre les urines fanguï-
nolentes du bétail; (G leditsch.J c’est pourquoi les payfans de la Gueldre s’en servent dans
ce cas. L e s abeilles vièuetu volontiers picoter fur fes fleu rs, (Swed: Abham h)