
C O N V A L L A R I A Polygonatum.
Muguet anguleux.
P/itirm. Polygonatum five Sigillum Salomonis. I Ment- Weisfwurz, Maybliimchen.
I A u r a is . Solomon’s féal.
K Français. Sceau de Salomon à grandes fleurs.
F le u r it en Mai %.
H e x a n d r i e M o. n o g y n i e .
Ord. N a t . de LiJSKé. x i. Sarmentacées. I C aractères GéNéRiQUES. Corolle 6- flde. a . — Baye tachée, triloculaire.
■ C aractères Spécifiques;. Feuillet alternes. Tige à a tranchans. (On en voit un morceau agrandi
^|K J.) Pédoncules axillaires, fubunifiores;
•M f On voit en c. une Fleur coupée par le milieu, pour faire voir comment Ips Anthères fe rétinijfent autour du Stigmate __ Vers d.
on a reprèfenté le Germe et le Piftil. Chaque Jegment de la Corolle ese bordé de vert en desfous. Toutes les Fleurs font
tour nées du même côté et fe penchent en avant ; elles ont une \odeur des plus fuaves —— Les Pédoncules portent ordinal'
rement deux Fleurs, qui font presque toujours jumelles ; mais Ies Fleurs inférieures font la plupart folitaires. C’est ainfi %
du moins, que je les ai conftmmenp obfervées dans notre patrie. Ces. Pédoncules font tant foit peut Jîllonnés, ah,fi e ue la
Tige, qui est, en même tertis, un peu contournée. Lorsque je fis desfiner cette Plante l'année dtrniere, j'en cherchai arec foin,
mais inutilement, les fruits; taudis que dans cette fertile année 1804, les fruits ont n.ûri généralement', mais, la planche
étant déjà gravée, je n'ai point pu y faire reprêfenter la Baye, la quelle n’est pas tachée, mais feulement comme couverte, au
tems de fa maturité parfaite, d'une ÿousfièr.e bleuâtre et resfemblent beaucoup à de petits taijins rouges. — La Racine, qui est
grosfe et épaisfe, s'étend fort au loin, horizontalement fous terre; fes noeuds offrent comme des empreintes de cachet, ce qui a fait
donner à cette plante le nom de Sceau, de Salomon. -— De Gorter a coffondu c aie efièse avec la fui vante, le Muguet
multiflore (Convallaria mltifiora Linw ) auprès de la description du quel en trouve indiqué la lifférence qui existe entre ces
deux fortes. La variété dont parle de Gorter n’est autre chofe, que l'espèce décrite ci •desjus.
■ Add. du T rah.. Les $ ïl# s . des Etamines font abfolument glabres. La Baye renferme 5 a 6 Semences
Angulaires et obtufes. (F avrOd.)
L ieu N a t a l .- Dans les terreins élevés.
I Je l’ai trouvée dans les premières et hautes Dunes de Bloemendaal, à peu de diftance de la Maifon de
bI ederode f . j dans les Dunes de TOverveen, du côté feptentrional du village, au bout d'un bousquet de
Ftêues, au pied duquel coule un petit r.uisfeau f ; je l’ai ausfi trouvée dernière le NieuivÉ Brouwerskolk,
pis du même village f . Près de la Haye dans les Dunes dernière Sciiuddegeest, et dans les Dunes cultivas
des deux côtés du chemin qui conduit à Sci-ieveningen f . — Cette plante fe trouvé ai sfi près de
S emstede, dans les Dunes le long du FIeereweg; entre.Jvoelhorst et le village du Ham ; çà et là dans
l ï bruyères entre A mesf.ort et Utreci-it ; ainfi que entre Ri-ienex et le Grip (F avrod,) —- Cette jolie
pinte a ausfi été trouvée par W it t ew a a l , près de Sci-ierpenzeel f . , et par de Be ye r , près de NiiièouE.
uf Quant aux différens lieux de naisfauce fuivans, indiqués par de G orter, plufieurs concernent fans doute"
lûMuguet multiflore, dont il n’a point fait mention, et au quel il faut les rapporter. Plufieurs lieux, où nous
l’étons trouvée, ont été déjà indiqués ci -desfus, ,ainfi nous les pasferons ici fous filence, ainfi que l’indication
In Bpis de la Haye,’ tirée du Catalogue êtes Plaute,! de la Hollande, p a r C ommelin et de celui des p lantes
migenes p a r Schwrnke, lequel lieu ngtal concerne certainement le Muguet multiflore, que l’on trouve le plus
fréquemment dans les bois. Les principaux endroits indiqués par de Gorter, que nous foupçonnons, fur-
toit s appartenir à cette dernière eipèçe font le Bois près de la Maifon de E l se et Z uider as , dans le voifina-
g| de Z utphen; le Bois de Ivlareneeek, près 4’A rnhem, le K lAverbosci-i et Kortenbroek, prés
dï Iarderwyk, le Bois d’HARLEM, le Hardenbroek, dans le voifinage d’UTRECHT, près ù’Onnen et
ImcKELHORsï, près de Grûnixgue.
K V ertus e t Usages Médicales, Selon Bergius, c’est une plante adoucisfante et nutritive, cependant,
de nos jours, on n’en fait plus d’ufage; quoiqu’on là louât autrefois contre les inflammations au vifage et
pâli- en enlever les taches. E tmuller prétend que fa racine réduite en poudré et mêlée avec de l’eau de
rotes peut fer-vir de moyen- cosmétique,
I Usages E conomiques. La racine est très farinaufç; (E ri-ïa r t ) ausfi les Turcs l’employent -ils comme
aiment, ainfi que les jeunes pousfes, en guife d’Aspcrges. (Ma t tu sch ka , Gunner.) Brugmans la regarde
comme nuifibîe dans les prairies.' Il-n’y a que lés moutons e f les chè vres qui-veuillent manger les feuilles,
(ffiUNHER.)