
Orobanche majeure.
'Allem and. Grofs Sommerwurz. :
A n g la is. Broom-rape.
Fran çois. Grande Orobranche.
F le u r it en Mai . et Juin. 2J;
D i d y n a m i e A n g i o s p e r m e .
O rd. N a t. de LïNN. xl. P erfannées.
CARACTèRE Gén Brique. Calice à 2 , 4 ou 5 Segmens— Corolle baillante. — Capfule
uniloculaire, bivalve, polyfperme. (vers « e t b , onia voit de deux côtés différens.) Glan-
' dule fous la bafe du Germe. ( On la voit au pied du Pistil agrandi vers c )
CARACTèRE Spécifique. (Suivant WilldenowJ Tige très Ample, Corolles quadri-
fides, renflées. Etamines nues vers le bas. Stigmate bilobé, lobes éloignés, d. d . Style
pubescent vers le haut c.
L e C a lice est p a rta g é en 4 Segmens f . L es E tam in es fo n t reprêfentées fêparém cnt
e t agrandies vers h . L a Semence, q u i est ausfe p e tite que de la fin e pousfière, Je
v o it v e r s 'i. A u des fo u s du C a lice i l y a une B r a llée p lu s , longue que le C a lice e t
reprèfentée à p a r t vers k . L a T ig e est g a rn ie de fe u ille s lancéolées en form e d é c a illes
, resfem blant a u x B raSées. L a R a cin e est ausfi éca illeu fe et m on tre, a in fi que
\ tou t le p o rt de la p la n te , qu’e lle cro it ordin airem en t-fu r les racin es des arbres e t
â'au tres p la n te s; et qu’e lle est abfolum ent p a ra fite. Toute la p la n te est velue e t ,
p rin cip a lem en t, la T ig e , et couverte d ’un duvet brunâtre. On obferve fouven t ch ez
ce lte p la n té des d iv erfü à de couleur; c a r , on en v o it quelques unes q u i fo n t de couleu
r brun cendré, d 'au tres d u n brun p lu s fo n c é , a u sfi bien la T ig e ,, que l e s t leurs
-- e t les B raSées, L a p la n te s''élève de la ha uteur de 6 pouces ju sq u ’à ce lle d ’un p ied
e t dem i. ------ Add. du Trad. L a T ig e est anguleufe à l ’ex térieu r. L es F leu rs
fo n t fies file s et p la cées alternativem ent une à une au des fu s de chaque B r a llée ; cependant.
j 'a i obfervé p lu s d une fo is 2 et même 3 fleu rs placées comme en fa iscea u tou t
p rès les unes des a u tres. L es F leu rs ont fouven t uneagréable odeur de g iro fle. (P avrodO
L ieu Natar. Dans les terreins hauts et fablonneux; ainfi que dans les terres enfc-'
meticées, et presque toujours fur les racines des autres plantes. Près d ü ile n p a s , R h en en ,
’ H u lfen et ailleurs, autour de N im ègue f. Dans les Dunes de B erg en , V e lfe n , O verveen,
V og elenfa ng, Katwyk vers la M e r , Scheveningen et autour de la Haye.
Usage E conomique. On peut manger les jeunes pousfes en guife d’Asperges. Dans la
Scanie, en Suède, on les mange ausfi bien crues que cuites. fSw . A bh an d.) Quelques personnes
penfent que, non feulement, elle n’est point nuifible aux bêtes à cornes; mais,que
même elles la recherchent. QVLattuschkaQ Elle enlève, de même que les autres plantes
parafites, beaucoup de fucs aux plantes fur les quelles et aux dépens des quelles elle vit.
(Suckow.) Ce fait est prouvé par les ordonnances publicques prescrites, dans la ci-devant
Toscane, pour l’extirpatior^ de cette plante nuifible qui s’y était trop multipliée. (F avrod.Q
En Allemagne et en Suisfe le Chanvre fouffre, fur-tout, beaucoup des effets de cette
plante pernicieufe. (Beckman, Favrod.) Dans les champs et dans les terres cultivées on
peut toujours la regarder comme une plante parafite et, par conféquent, nuifible.