
A S P A R A G U S officinalis.
/hperge tfficinalt.
P h a m . Asparagus.'
A llem and. Gemeiner Spargel.
A n g lo is. Sparagus or Sperage. _
Francois. Asperge commune ou ordinaire.
Elle fle u r it en Juin. 2(.
H e x a n d r ie M o n o g y n ie .
O rd . N a t. de l i s n e xi. Sarmenteufes.
CARACTERE GENERIQUE. Corolle droite , partagée en 6 ; les 3 Pétales intérieurs font'
réfléchis au fommet. — Baie 3 loculaire, disperme. '
CARACTERE SPECIFIQUE. Tige herbacéer cylindrique, droite. Feuilles fétacées.
Stipules égales ^eMeUes. fép arêm in t. L és 6 P éta les fo n t tellem ent u n is que la
C o ro lle p a ra it être monopétale. V ert h . on a repréfenté une F le u r vue p a r desfus.
L e s Pédoncules fo rten t ordinairem ent p a r p aires-, chacun d 'eu x a , vers le m ilieu de fa
longueur une a rticu la tio n noueufe, qu'on, p eu t v o ir vers a . On a repréfenté vers c .
une p a rtie de la T ig e avec les S tip u le s aggran d ies. On v o it vers d. une B a ie toute à
fa it mûre ■ coupée horizontalem ent avec fe s Semences, dont chaque log e en contient 3 ,
vers e. • fa n s les Semences vers f . ; enfin l ’une de ces Semences vers g . Q u oique Will-
denow et L eers asfurent pofitivem ent que cette p la n te est toujours d io îq u e, je l a i ,
cependant, tou jours obfervèe herm aphrodite. L es F eu ille s fo n t réunies en p etites touffes
A q a. et 5. L a R acine confiste en un gros tubercule cylindrique et ch a rn u , enfoncé
asfeüprofondém ent dans la te r r e , où e lle est fix é e au moyen de fe s nombreufes radicules
fibreufes et descendantes. D e ce tubercule fo rcen tp lu fteu rs T iges d ro ite s, q u i s'élèven t
de terre à la ha uteur d 'u n p ied fa n s aucune ram ification e t- q u i, en fu it e , s’élèvent
à la ha uteur de 3 à 4 p ie d s, et acquièrent ces ram ifications q u i fo n t rtsfem bler ce lte
- p la n te à un a rb risjèa u , a in fi qu'on le v o it repréfenté dans la fig u r e en tiè re , m ais
r a p e tifé e . On a ausft repréfenté le tub ercu le en tier de gra n deu r n a tu r e lle , avec une
p a rtie d 'u n e T ig e encore cachée fo u s terre-, le to u t a été d esfini d'après une p la n te
croisfa n t fpontaném ent dans les dunes.
" L ieu Natal. Dans les terreins fablonneux.
Dans les vallées des dunes près du H e ld er, A lkm a a r , Bloem endaal, Overveen, Heemftede
et V og eltn za n g , autour d 'H a rlem . Près de tfa a sd o r p , dans les dunes derrière Schuddegeest
et Z o rg y lie t, dans le voifinage de L a Haye.
V ert et usage Medic. La racine de cette plante était autrefois et avec raifonmife
au nombre des 3 racines apéritives, quoiqu’elle ne foit pas indiquée dans la nouvelle Pharmacopée
Batave. On ne peut du moins pas nier que les rejets comestibles qu’on fert fur
nos tables ne foient apéritifs et diurétiques.
IIsaops Econom. Chacun fait que les jeunes pousfes avant qu’elles foient forties de terre four-
nisfent à nos tables un des plus agréables alimens, c’est-pourquoi cette plante est généralement et
Xmdamment cultivée par-tout. Le célèbre Pii. Miller asiure pofitivement que 1 espèce cultivée
e.t nrécilément la même que celle qui croit fpontanément en Angleterre ; c’est ausfl ce que nous
«cuvons affirmer de notre Asperge indigène, qui, par une culture longue et foignée, est parvenue 1
l n «lus haut'deeie de perfeâion. — Les abeilles viennent volontiers butiner fur fes fleurs et en retirent
asfez de’miel CSved. Abhand. Mattuschka.) Cependant, on la regarde comme nuifible au
g n B f Sa O e c o n .\ iu ,z .) On multiplie cette plante de bemences, dans le choix des quelieson doit
être très foianeux ; les meilleures font produites par les plantes qui ont levé les premières.— Ces
Yèmences. oui ne mûtisfent guères avant la mi-Septembre, doivent- être rondes, celles qui font
«1.tes ne valent rien. On les fème au commencement de Février dans une terre fertile et bien con.
.bidonnée. qui doit être fardée avec foin pendant l’été. En Octobre, on répand fur les jeunes plantes
unotices de fumier bien pourri. Au printemps fuivant, on les transplante fur planches à la profondeur
1» A notices actés les avoir, auparavant, abondamment pourvues du même fumier, il faut, fur tout’,
les nréferver d’humidité : ces planches doivent, outre cela, être continuellement et foigneufetnent
«Celées Les rentiers qui féparent les planches doivent être couverts de fumier de cheval et en
nftnhre il faut relever ce fumier et le jetter fur les planches qui, par-là, fe trouvent exhausfées de
y» e nouces • alors nu peut, au printemps de- la 3« année, commencer à les couper pour en Sure
S ® y a ,, /este il est toujours indispen fable de relever ehaque année l’engrais des (entiers et de
«freier les planches; quand ou les traite ainfi oh peut en faire ufage pendant 10 à ta ans de fuite.
Si nn continue à les couper après le commencement de Juin, les tubercules ou têtes s’affliblisient
» rC nrnduifent plus par la fuite que de minces Asperges. On peut trouver de plus grands détails
*,r cet e culture, ainfi que fur la manière de fe procurer des Asperges pendant l’hiver , dans le-
n ie s des jardiniers de Miller, au mot Asperge, et dans l’ouvrage hollandais intitulé: Orer
h tt àanleçgen v a n l.tndhuizen, Ao. 17 6 3 . pag. 3.23—jaâ. .