
E P I L O B I U M pubesccns.
Epilobs pubescent.
Allemand. Behaartes Weiden-röslein.
Anglois. Tioiigh Willow-herb.
François. Epilobe mollet.
11 fleurit en Juillet et Août 2{..
OCT ANDRIE MONOGYNIB*
Ord.Nat. de l in n b . xvii. Calycanthèmes.
CARACTERE G eneriquë. Calice quadrifide, tubuleux. — Corolle tétrapétale. —
presque fesfil g g g g ,d g gg g 1 1 g g /a/ /a é
f e Ü M i B l « (Jeæticulées et pubescentes des deux côtés, l ig e Ample, velue.-
Les Pétales font échàncrés; on en voit un vers b. Les Etamines et le Pistil font
Lréfentés, vers c. On voit vers d le Pistil aven flou Stigmate quadrtlobé et
aggrandi. Vers e. on voit la Capfule mure; elle est très allongée et en forme de
ilique s-ouvrant élastiquenient par le haut et latsfant apporcevoir le beau duvet
foyeux des Semences, vers f . On voit une des Semences, vers g. et aggrandievers h.
Enfin, on voit, vers i. une Capfule entièrement ouverte et qui a déjà latsfé échap-
Add l . i ’ ' / l est haute de 5 3 3 pieds, fimple ou peu rameufe. Les Feuilles
inférieures font un peu pétiolies; elles font, tailleurs, toutes d un vert blanchâtre
et très molles. (F avrod.) , .
L in n b et divers autres auteurs ont confidéré cette plante comme une variété des Epi*
lobe velu. (Epil. hirfutum, L in n .) Cependant, notre plante étant de plus
petite Pâture, moins velue, moins rameufe et ayant des fleurs bien plus petites
s’en distingue fuffifamment; déplus, [es feuilles ne font niJerretees, ni ovales-
lancéolées, ni amplexicaules , comme elles le font dans lEpil. velu. Cest
à Roth et à Willdenow que nous fommes redevables que cette espèce Joit aujourahut
h bien distinguée de l ’autre; au moyen des caractères fpécifiques qu’ ils lui ont as-
fignés on peut ausfl maintenant distinguer avec facilité cette espèce d avec 1 Epilobe
des marais. CEpil. palustre, L inn.) avec le quel quelques Botanistes et entr autres
l ’auteur de la Flore Danoife paraisfent l ’avoir confondu.
Note du Trad. Le Chevalier l a M a r c k est, certainement, le premier, qui, dans fa
Flore Erançaife, publiée l ’an 1773, ait foigneufement distingué cette espèce de
toutes fes congénères. (F avrod.)
Variétés. Le TraduBeur de cette Flore a obfervê dans ce pays a variétés de cette plante,
dont l ’une à fleurs blanches et l ’autre à feuilles ternées. (F avrod.)
L ieu N atal. Le long des bords des fosfés et dans les prairies humides.
Au bord des fosfés autour de La Haye f ; dans les environs de Nootdorp près de Delft f i
et vraifemblablement en plulieurs autres endroits, où il aura été confondu avec l ’Epil. velu
et l ’Epil. des marais, ainfi plufieurs endroits indiqués comme lieu natal de ces deux dernières
espèces pourront ausfi' convenir à celle-ci.
Add du Trad. La-variété à fleurs blanches a été trouvée dans divers endroits humides
et très ombragés de la Gueldre. La fécondé variété fe trouve asfez fouvent mêlée avec
l’espèce principale. (F avrod.) . . .
Usage E conom. O11 pourrait, fans doute, employer les aigrettes des Semences,
ausfi bien que celles de l ’Epil. velu, pour en faire de la foie, et par conféquent, onpour