
B R 0 M U S gigauteus.
Brome gigantesque.
A llem and. Futter Trespe.
A n g la is, Tall Brome.
François, Blé géant. Brome géant.
Il fle u r it depuis Juillet jusqu’en Septembre 2f.
T r i a n d r i e D ig y n ie ;
O rd . N a t. de l in n e iv. Gram m e.
C aractère Generioue. Calice bivalve, a . — Epillet oblong, cylindrique, disti-
Que h _ Barbe au desfous de la pointe de la valve florale extérieure, c.
1 CARACTERE SPECIFIQUE. Pannicule penchée, Epillets quadriflores. Barbes plus
courtes, , . . , „ , , .
On a rcpréfenté vers A. une p la n te en tière, mats rapetisfée. L a valve flo ra le extérieure
avec f a barbe fe v o it, vers d. L a valve flo ra le intérieure fa n s ba rb e, vers e. L e s
E tam in es et le P is t il, v e r sf. L a Semence, vers g . L e s Pédicules fo rten t p a r p a ires
de chaque noeud du chaume. L e s E p ille ts fo n t quelquefois cômpofés de 3 fle u r s , et
. ,• fouvent de p lu s de 4. L e s barbes fo n t lon gu es, fou v en t mime p lu s longues que les
E p ille ts; elles fo n t p lu s ténues que des cheveux et m olles, ce q u i contribue , ain ft que
V a ttitu d e penchée de la P a n n icu le , à donner à cette p la n te Vapparence d ’une p la n te
fan ée. L es F eu ille s fo n t fo r t larges et douces au toucher. C ’est une des p lu s hautes
G ram inées, p u isq if elle délève ju squ 'à la hauteur de $ pieds. E lle f e distingue de
fe s congénères, q u i ne fo n t qu’ annuelles , tandis q u e lle est vivace.
L ieu N atal. Dans les lieux humides et, fur-tout, ombragés.
Autour de L e id e , le long du Hooge M o r sch , fur-tout, au de-là du H a a g fch e Schomv JJ
Dans le Bais de la H aye j\ Près de la Maifon du D o n t à l ’O utre M eu fe et dans les Boschjes
E ila n d près de Rotterdam et ailleurs.
Usage E conom. L in n é avait déjà obfervé que les chevaux, les boeufs, les mou*
tons et les chèvres la mangeaient volontiers. Mais, c’est, principalement, le Prof. J. C i
D. S c h r e b e r , qui, dans fon excellent ouvrage intitulé D escrip tion des G ram inées, a
recommandé cette plante comme fourrage pour le bétail. Les esfais faits à cet égard par
R im r o d et rapportés par S c H R e b e R ont éveillé, avec raifon, l’attention des Cultivateurs
économes. Le bétail la mange avec plaifir. La grandeur et la mollesfe de fes feuilles, fa
fleuraifon plus tardive que celle de toutes les autres Graminées et l ’abondance de foin qu’on
en recueille recommandent hautement cette plante. Elle croit, fur-tout, très bien fous
les arbres, où d’auttes bonnes Graminées ne réusfisfènt pas. On peut la faucher au moins
deux fois par an, et la fécondé récolte n’est, certainement, pas inférieure à la première.
R im r o d penfe même qu’on pourrait la faucher jusqu’à 3 et 4 fois par an. C ’est pour
ces raifons que maintenant on s’occupe en Allemagne à en recueillir la graine pour en former
des prairies; et cette même graine est une de celles que le Ministre des affaires inté*
rieures a envoyées et distribuées dans ce but, à la Commisfion d’Agriculture du Royaume
d'H ollan d e. En A n gleterre, ou l’on s’applique, fur-tout, à la culture des graines de différentes
fortes de Graminées,- cette plante n’a, cependant, pas, jusqu’ici, été jugée digne d’étre
cultivée,-èt nous fommes étonnés de voir que W. S o l e , dans l’indication exaéte qu’il
donne des Graminées dans l’ouvrage intitulé the letters o f the B a th S ociety, vol. IX . marque
que le bétail ne mange pas cette plante, non plus qu’aucune des autres fortes de Bromes.