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C O R N U S ' fanguinea.
Cornouiller Janguin.
Nom A llem a n dRotlier Hartriegeï.
Anglois, Dog - Berry - Tree. ,
François.- Le Sanguin. Boispuant* Cornouiller femelle.
Fleurit en Juin t%
T E T R A N D R I E M O N O G Y N I Ï .
Ord. Nat. de l in n e xlvii. Etoilées.
Caractère ^Generiqu". Inrolucre ordinairement 4 p’ ylle. — Corolle tétraj:étale, fupère. —
Drupe contenant un noy; u biioculairë.
Caractère Spécifique. Arborescent. Cymes nues. Rameaux droits.
L'Involucre ou Collerette manque presque toujours ; du moins, je ne l'y ai jamais ob rvêe,
non plus que. Haller et d'autres botanistes. Vers a. on voit une Fleur répréfentêe vue, .
en face, ayant un Calice formé de 4 dents prominentes b. Les Eta nines et le Pistil
avec le Ce,lice fe trouvent vers c. le tout aggrandi. Le Fruit mûr, vers d. Oi voit
vers e. la Drupe ou Pommette coupée. horizontalement par le milieu. Vers f fe voit le
Noycru , partage par fon milieu vers g. — ■ Les Feuilles font ovales et concolores. Les
Branches font rouges vers le bas, ainjt qu'on peut le Voir dans notre planche ; F* est de-là
que cette plante a tiré fon nom trivial ou fpêcifique. Cet arbrisfeau s'élève de ,1 o à 12
pieds de hauteur.
. Atld. du Trad. C'est, fur-tout,. en hiver, que .les branches de cet arbrisfeau rougisfent.
Ses feuilles font tant fait peu velues des deux côtés, Les Cymes ou faus.es Ombel.es ont
quelques fois un Involucre formé de 4 feuilles\, très courtes et caduques. Le Calice est
parfois compofé de 5 dents. Autour de la bafe du Pistil on obferve une glande circulaire,
peut-être nettarifère. (F avrod.)
'L ieu N atal. Dans les bois et les haies.
A heemje et ailleurs en Overysfel f. Sur des remparts arides et le long des chemins au
temr de Zutphen f. Le long du chemin de Schevening, entre la barrière du péage et.Pallée de
ZorgvHet et de ce même côté entre d’autres arbres f-. Près de Bar en cl ans les environs de
Groningne, le long de la digue du Heereweg, du côté oriental, autour de Nimêgue-,
-Dans divers petits bois des environs d’Amesfort. (F avrod.)
Usage Economique. Le bois est très dur .et pourrait être employé par les tourneurs, milieu
de Bu's; on peut ausfî s^en fervir pour, en faire des peignes, des roues et des fttfeaux;
déjà du temps de Virgile ce bois était reconnu comme propre à en faire des flèches. Lés
Branches étant longues* et droites peuvent ausfi fervir à faire de petits cercles. (R a y , M at-
tusciika, Sucko ,v.) Cet arbrisfcau peut encore fervir à former de bonnes haies vives.
En écrafant et presfant, Pa mande' contenue dans lé noyau on en obtient une très bonne huile
à brûler; voyez là desfus le Letterbode du 4e. Dccemtre, 1801. Les pigeons mangent volontiers
fon fruit| (Mattusçhka) cependant, les autres oiféaux n’en veulent pas. (Gàtten-
hofO Les'abeilles viennent avec plaifir picorer fur fes fleurs-. (SwEd. àbï-i-) Les-chevaux; les
moutons et les chèvres en mangent les Feu lies. (L inné.)"
Les Américains mêlent quelques fois fon écorce avec leur tabac à fumer. (Mattusçhka.)
Ni Pécorce, ni le fruit n e -F u r f sfent aucune maticre colorante, quoique ce dernier colore le
papier eu rouge. (Daweourney.)