
r . AUDIBERT.
foncée, renflée à son insertion su r le fruit, de couleur roussâtre;
peau lisse, vert-jaunâtre, dépourvue ou parsemée de très-petits points
bruns, sans marbrures, quelquefois lavée de rose du côté du soleil;
oeil placé au milieu d’une dépression ou presque à fleur de fru it, à
divisions canaliculées, dressées ou étalées, épaissies â la base, glabres,
souvent entourées de quelques petites bosses: coeur dessinant un
large losange sur la coupe longitudinale du fruit, bordé de granulations
qui s’étendent jusqu’au pédoncule; loges grandes, légèrement
écartées de l’axe; pépins noirâtres; lacune centrale très-large et su-
béreuse.
Chair blanche, cassante, sucrée, peu parfumée. — Fruit à cuire.
Il ne faut pas confondre cette variété avec la P. Audibert décrite
par Poiteau dans le tome XV des Annales de la Société d’Horticulture
de Paris, et qui se rapporte à la P. Duval, que nous avons déjà publiée.
« La Belle-Audibert diffère de la P o ire Quarante-Onces, p a rc e q u ’elle esl
moins grosse, q u ’elle est assez ré g u liè rem en t arro n d ie , que sa surface n’est
p o in t ch a rg ée de bosses, e t q u ’elle e st u n p eu com p rim ée su r son épaisseur,
ayant q u a tre pouces environ de d iam è tre dans un sens, e t seulement irois
p o u c e s dans l’a u tre ; sa h a u te u r n’est d’ailleurs que de tro is pouces. Sa peau
est d ’un jau n e très-p âle d u côté de l ’ombre, e t la partie opposée e st d ’un
jau n e -o ran g é cla ir, avec deux ou trois ta c h e s allongées e t ro u ssâ tre s. La chair
est fe rm e , ca ssante, grenue, d’u n e o d eu r agréable e t d ’u n e saveur acerbe
comme celle de la Quarante-Onces : elle est de même bonne cu ite. Elle comm
enc e à m û rir au mois de novembre . » Loisel.-Desiongsch., Piouv. Duham.,
p . 241, pl. Lxxiv, fig. 1 [18151.
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