très-enfoncé et placé dans Taxe du fruit; peau épaisse, jaune indien,
sèche ou onctueuse, parsemée de gros points fauves arrondis, gercés,
entremêlés de nombreuses marbrures, et marquée de brun autour du
pédoncule; oeil placé au fond d’une dépression large et profonde,
entourée de zones concentriques de couleur ferrugineuse, à dià isions
tronquées, caduques ou linéaires-aiguës, légèrement cotonneuses;
coeur blanc, dessinant une sorte de losange sur la coupe longitudinale
du fruit, entouré do granulations assez grosses; loges très-grandes;
pépins bruns; lacune centrale grande, subéreuse, atténuée versToeil.
Chair b la n c h e , peu ju te u s e , cassante , sucrée, mais d ép o u rv u e de
parfum, lég è remen t a s trin g e n te . • ^
Ce beau fruit, qui participe des caractères extérieurs des Poires de
Pentecôte et de Lamotte, ne peut être classé, à mon avis, que parmi les
fruits à cuire.
M. Catros Gérand m’a donné sur cette variété les notes suivantes :
« Le Doyenné de Bordeaux, dont l’origine est inconnue, est cultivé depuis
le commencement du siècle dans la Gironde sous le nom de Doyenné
d’Hiver (Pentecôte). C’est un arbre de moyenne force, très-fertile,
et dont le bois ressemble à s’y méprendre à celui du Doyenné roux:
Son fruit varie beaucoup en qualité; il se conserve quelquefois jusqu’en
mars, mais le plus ordinairement il ne dépasse pas le mois de décembre.
Si on en rencontre parfois de délicieux, il faut avouer qu’il est
généralement médiocre. »
(( Doyenné de Bordeaux. F e rtile, fru it gros, b o n , cassant, p eu ju teu x , mûrit
en d éc embre e t janvier. Cette variété, qui re ssemble beaucoup à la P en tecô
te , est spéc ia lement recom m an d ée p o u r le dép a rtem en t de la Gironde ; elle
est ab ondante dans les environs de Bordeaux, où elle est estimée. « A n n . Soc.
Hort. Gironde, t. 3, p. 29 [1861 ].
(I Doyenné de Bordeaux. Ce fru it, cultivé dans les environs de Bordeaux,
esl g ro s , bon c u i t , à cb a ir cassante e t peu ju teu se ; il m û rit en d éc embre et
janvier. » Cal. (jénér. de tous les fr . obs. p a r le Congrès pom., p. H [1864].
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