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(le poils blonds en dessus; pétales assez larges, suborbiculaires,
laissant peu d’intervalle entre eux.
Fruit commençant à mûrir en août, allongé en forme de figue ; à
(jueue longue, arquée ou droite, un peu charnue, très-finement
striée, portant la trace de quelques bractéoles et se confondant avec
ie fmit par une large tache fauve ; peau mi-partie verte et rouge
foncé, très-lisse, fine, parsemée de petits points bruns sur le coté
exposé à l ombre, et de points jaunâtres sur la face exposée au soleil
, dépourvue de marbrures ; oeil à fleur de fruit ou placé au milieu
(1 une faible dépression, à divisions dressées, aiguës, persistantes ou
caduques, cotonneuses ou glabres, quelquefois teintées de rouge et
entourées de très-fines zones concentriques ou de côtes peu apparentes;
coeur dessinant un losange sur la coupe longitudinale du fruit,
entouré de très-petites granulations; loges moyennes ou grandes;
pépins étroits, noirs ; lacune centrale large et subéreuse.
Chair blanc-verdâtre, très-fine, fondante; eau très-abondante, sucrée
acidulée, peu relevée.
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J’ai longtemps hésité avant de considérer cette variété comme nouvelle.
Son époque de maturité coïncidant en effet avec celle d’une
Poire dont la forme est à peu près semblable à celle-ci, j ’inclinais à
la considérer comme l ’ancienne P. de Saint-Samson; mais le port
pyramidal et non divariqué de l’arbre, joint à d’autres légers caractères,
m’a décidé à la décrire comme nouvelle en 1854 dans la Revue
horticole.
La Poire Briffaut est l’une de nos meilleures et de nos plus belles
poires d’été ; mais elle a au plus haut degré le défaut de passer très-
vite : elle est effectivement déjà altérée au centre lorsque rien n’annonce
au dehors ce degré de maturité. Malgré ce défaut, inhérent à
toutes les poires d’été, l ’excessive fertilité de l ’arbre et le brillant
coloris du fruit feront introduire la P. Briffaut dans tous nos jardins.