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téüles, légèrement enfoncé dans le fruit, el parfois inséré un peu de
côlé el en dehors de Taxe du fruit; peau vert-jaunâtre uniforme, parsemée
de nombreux points fauves, portant en général une large tache
fauve autour du pédoncule, très-rarement accompagnée de marbrures;
oeil placé à fleur du fruit ou dans une Irès-faiblc dépression, à
divisions dressées, canaliculées, glabres, assez épaisses; coeur formant
une sorte de losange sur la coupe longitudinale du fruit, en se confondant
plus ou moins avec la chair; loges grandes, situées à peu
près au milieu du fruit; pépins grands, de couleur roussâti-e; lacune
eeniraié très-large.
Cii.viR blanche, fondante, d’une saveur sucrée, parfumée. Très-bon
fruit d’hiver.
H La Bonne de Soulers est une espèce de Bergamolte d ’hiver, très-b eu rrée et
de bon g o û t, qui se garde longtemps, e t se mange des derniè re s e t des meilleures.
» Merlet, Abrégé des bons F ruits, p. 110 [1690].
« Le fru it de la Bonne de Soulers e s t d e grosseur m o y en n e , ro n d ; sa hauteu
r e s t de vingt-cinq lignes e t son d iamètre de tren te lig n e s ; sa tê te est plus
arrondie que celle des autre s Bergamottes; l’oeil est trè s -p eu enfoncé. La queue
est assez gi’o s s e , longue de onze lignes, un peu enfoncée dans le fruit. Lorsque
l’arb re est planté dans un terrain e t à une exposition qui lui convient, son fruit
est gros, ayant trois pouces de h auteur su r tren te -d eu x lignes de d iam è tre , a llongé,
pre sque pyriforme ; il se termine en pointe un peu obtuse à la queue. Sa
iôte e s t plutôt allongée qu ’ap la tie , de sorte q u e sa forme ordinaire est très-
différente de celle des autre s Bergamottes. La peau est lisse, luisante, d’un vert-
blanc ou très-clair, tiquetée de points d 'u n v ert foncé. Elle devient jau n e lorsque
le fru it m ûrit. Le côté du soleil p re n d une tein te très-légère de rouge -brun. Sa
chair est sans p ie rr e s , bo u rré e , fondante. Son eau est sucrée e t d’u n goût
agréable. Sa m atu rité e st en février e t mars. » Duham., T raité, p. 168 [1768].
« Bonne de Soulers. Le fruit est gros ou moyen, suivant la bonté du terrain,
pyriforme allongé, très-arrondi par la tê te a u contraire des autre s Bergamottes;
lisse, b rilla n t, ja u n e e t fort légèrement lavé de ro u ge -brun, beu rré, fondant,
sans p ierres, d ’un goût su cré e t agréable. Il m û rît en février e t m ars. » Le Berryais,
Traité des F ru its, p. 320 [1789].
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« Soit su r franc, soit su r Coignasçier, col arbre est robuste e t fertile. Ses
bourgeons sont vigoureux, allongés, fortement co u d é s ; ils sont d ’un vert-roux
lorsqu’ils sont bien aoûtés. Les Heurs sont d ’une médiocre gra n d eu r, à pétales
ovales, su r un long pédicule, e t souvent lisérées d ’un rouge-pâle â leu r extrémité.
Les feuilles sont ovales, peu dentelées, repliées en go u ttiè re. Le fru it esl
très-communément d ’un pyriforme turbiné, quelquefois cucurbité, II s’arrôndil
vers le haut, e t e st moins écrasé que les autres Bergamottes. Sa peau est douce,
assez brillante, tiquetée de points d ’un gris-verdâtre, jaune à l’époque de sa m aturité
, e t un peu pourpre du côté du soleil. Sa chair est te n d re , fondante, d ’une
eau e t d ’un parfum agréables. On le cueille avant les gelées. » Calvel, Truité
gén. des Pépin., p. 381 [1803].
« Cette variété me semble appartenir p lu tô t au Bon-Chrétien qu ’à la Berga-
niolle ; elle est très-peu répandue ; le fru it est moyen, brillant, lisse, vert, devenant
ja u n e à j a m a tu rité , faiblement lavé de roiige-brun du cô té frappé par
le soleil, élargi dans le milieu, se ré tréc issant du côté de l’orific e , légèrement
étranglé du côté de la q u e lle ; celle-ci est grosse, courbée, brun-verdâtre, longue,
de 2 centimètres e t demi, implantée peu profondément, recouverte d 'u n côté
par un mamelon saillant. CEil p etit, peu e n fo n c é ; divisions grandes e t ré g u lières.
Chair blanche, dem i-b e u rré e; eau assez abondante e t douce. La m alu rité
de ce fru it a lieu en février ; il se conserve ju sq u ’en m ars. » Willerm., Poir..
p. 165 [1848].
Poiteau parait avoir confondu deux -variétés sous le nom de B e r-
i^amotle de Soulers : l’une à fruit très-déprimé, à queue très-courte,
semblable à celle décrite par Knoop (Pomol., p. 118, t. 7';, et par
plusieurs autres pomologistes sous le nom deB. Bugij l’autre dont il
a représenté la coupe longitudinale, et qui me semble avoir de l’analogie
avec la véritable Bonne de Soulers.
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