
I', d’alemçon.
extrémités, ordinairement assez courte, de couieur fauve-olivâtre;
peau jaune verdâtre, assez lisse quoique parsemée de points reliés
par de nombreuses marbrures squammeuses, marquée ou non d’une
tache fauve autour du pédoncule; oeil placé presque à fleur du fruit,
à divisions pubescentes, blanchâtres, étalées, entières et un peu rapprochées;
coeur assez grand, dessinant une sorte de losange sur la
coupe longitudinale du fruit; loges très-grandes; pépins solitaires ou
géminés, brun-marron; lacune centrale presque nulle.
Cn4in blanchâtre, fondante, assez fine; eau abondante, acidulée,
relevée, légèrement astringente et rappelant un peu la saveur dé
certaines Bergamotes. — Très-bon fruit.
Cette excellente Poire a été décrite par M. Prévost sous le nom de
Doyenné d ’hiver, bien qu’il l’ait distinguée de la Poire de Pentecôte.
De son côté M. Willermoz lui donne à tort pour synonyme le
nom de Saint-Michel d’hiver, qui s’applique également à la Poire
décrite par Duhamel, et dont j ’ai donné moi-même une description.
La Poire d’Alençon paraît avoir été découverte en 1810 par
M. Thuillier, pépiniériste à Alençon, dans une haie de la ferme de
la Batterie, commune de Cussey, département de l’Orne. {De Liron
d'Air., Not. pom., p, 37, 1858.)
p . Il AUEVgON.
re ssortir les points e t les m a rb ru re s . Le p éd o n c u le , quelque fois gros, mais non
cha rnu, e st d ro it ou o blique p a r ra p p o rt à l’axe du fru it ; l’oeil est p e tit, placé
dans une cavité évasée, p eu p ro fo n d e. La c h a ir e st assez line, fo n d an te , blanc-
jaunâ tre, un p eu p ie rre u s e ; l’eau e s t ab o n d an te, trè s -su c ré e , parfum ée , très-
agréable. Cette bonne Po ire m û rit o rd in a irem en t en d é c em b re e t en .janvier;
j ’en ai conservé ju s q u ’en mars. » Prévost, Pom.ot. Seine-Infér., p. 9Ü.
((C’est un a rb re d ’une n a tu re vigoureuse , qui se com p o rte également bien
sur franc e t su r Coignassier, e t se fo rme convenablement en pyramide . Le
fru it est moyen, ovale, renflé vers son milieu, ré g u liè rem en t ré tré c i e t obtus
aux deux extrémités ; peau lisse, verte, passan t au ja u n e doré à sa m a tu rité , fortement
ombrée de fauve au to u r du p éd o n c u le e t du calyce, m a rb ré e de môme
('ouleur e t maculée d e v e r t; le p éd o n c u le est gros, ligneux, de 2 c entimè tres
de long, placé o b liq u em en t dans u n e cavité superficielle. Calyce clos, co to n neux,
e t placé dans u n e cavité p eu profonde, a rro n d ie , trôs-évasée. Chair
blanc -jaunâtre , demi-fine, fo n d a n te ; eau assez ab o n d a n te e t d ’un p arfum des
plus ag ré ab le s, ra p p e lan t q u elq u e peu celui d e la Bergamote de Pentecôte ou
Doyenné d’hiver. Les dimensions du Doyenné d’Alençon so n t mo in d res ; l ’épo-,
q ue de sa m atu rité e st aussi plus ra p p ro ch é e , ca r elle a lieu o rd in a irem en t en
d éc embre e t janvier. La m a rb ru re assez ré g u liè re e t frès-p ro n o n cée do sa
peau lui a fait d o n n e r p a r plu sieu rs cultivateurs le nom de Doyenné m a rb r é ;
elle p o rte, en o u tre , ceux de Doyenné d’hiver nouveau e t d e Doyenné d'hiver
d’Alençon, nom que nous avons ad o p té comme plus convenable p o u r la d istin g
uer de la Bergamote de Pentecôte, qui p o rte aussi en p lu sie u rs c o n tré e s le nom
de Doyenné d'hiver. C’est, en somme, u n e varié té d o n t on p eu t re com m an d e r
la culture , tan t à cause de la qualité du fru it que d e la fe rtilité de l’a rb re . »
Bivort, Alb. Pom. I, p . 179 [1847].
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« La variété d o n t je m’o ecupe ici est p lu s nouvelle q u e la B ergamote de P entecôte,
au m oins chez nous, e t n e lui re ssem b le au cunement. Son origine m ’est
inconnue . S era it-elle n ée à Alençon, comme son nom sem b le l’in d iq u e r! Je
l ’ignore. C’est u n a rb re assez vigoureux, m êm e s u r Coignassier. Il a un peu
l ’aspe ct de celui ap p e lé Bergamote de Pâques e t aussi Bergamote d ’bivor ; il se
fo rm e b ien en p y ramid e . Le fr u it e s t moyen, ovale -turbiné ou a rro n d i, parfois
oviforme, mais plus o rd in a irem en t co u rb é . Son ép id e rm e e st ja u n e pâle ou
v e rdâtre , ab o n d am men t macu lé e t m a rb ré gris ro u x . Ses m a rb ru re s so n t p a rfois
te llem en t é tendues q u ’elles re co u v re n t en tiè rem en t l ’ép id e rm e, su rto u t
a u to u r d e l ’oeil. Quelquefois le côté exposé au soleil est ja u n e rosé, ce qui fait
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