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rie l'axe du fruit, de couleur olivâtre; peau jaune citroné ou jaune
plus ou moins vif à l ’ombre, rouge orangé ou laqueux au soleil,
assez seml)lable à la coloration de la P. Truilée, lisse, parsemée de
petits j)oints fauves entremêlés de quelques légères marbrures, et
mar([uée souvent d’une tache autour du pédoncule; oeü placé à üeiir
■ de fruit, entouré d’une tache formée de très-légères zones eoncen-
tri([ues de couleur fauve, à divisions conniventes ou étalées; coeur
dessinant une sorte d’ovale sur la coupe longitudinale du fruil,
entouré de granulations blanchâtres; loges moyennes; pépins noirs;
lacune centrale subéreuse, atténuée vers l’oeil.
CiiAiH blanchâtre, cassante, laissant un peu de marc dans la
bouche; eau peu abondante, sucrée, rappelant faiblement la saveur
de la P. de Rousselet, ou mieux celle de certaines Pommes douces.
Ce Poirier est cultivé en grand aux environs de Paris; les communes
de Gagny, Champigny, Ceuilly, en possèdent des arbres
j)lus que séculaires et dont les fruits se vendent en quantité considérable
sur nos marchés, où leur brillant coloris les fait surtout
rechercher des enfants. La fertilité de cet arbre est telle que j ’ai
souvent compté plus de 20 poires sur des rameaux dont la longueur
n’atteignait pas 2.5 à 30 centimètres. La poire Bonne-Jearme
ressemble par son coloris aux poires Carrière, d’Abondarice, Matou,
que je ferai connaître plus tard.
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