
p . ARIÎBE COORRÉ.
enfoncée el insérée clans l’axe du fruit, de couleur brune ou bronzée-
pm u fine, d’un vert jaunâtre, parsemée de gros points fauves gercés)
entremêlés de taches brunes un peu rudes, faiblement lavée de brun;
rouge du côté du soleil, marquée d’une tache brune autour du pédoncule
et de i’oeil; oeil placé au milieu d’une dépression assez profonde,
ou au centre d’un léger aplatissement, à divisions appliquées
sur le fruit, formant une sorte d’étoile, linéaires-canalicniées, glabres,
persistantes ou souvent caduques; coeur dessinant un losange sur la
coupe longitudinale du fruit, entouré de granulations ; loges moyennes ;
pepms noirâtres; lacune centrale large, subéreuse, atténuée vers l’oeil,
Chaib très-fondante, blanche, se confondant avec le coeur, très-fine
et juteuse; eau sucrée, parfumée, d’une saveur particulière el fort
agreable, et qui rappelle quelquefois un peu l’odeur de i’Amande
amère ou le marasquin. — Très-bon fruit.
Celle variété, généralement attribuée à Van Mons, ne se trouve pas
indiquée dans le Catalogue qu’il a publié de sa collection en 1823 , et
le synonyme cie P. Amira k, que les pépiniéristes lui appliquent, est ab-
solument faux.
« Suivant les ren seig n em en ts q u e je dois à l ’obligeance de M. de Maraise
c e P o irie r n ’est pas d e Van Mons, comme on p o u rra it le cro ire ; c ’est, au co n ;
Iratrc, un gain de M. Léon L e c lerc , p ro p a g é p a r Van Mons vers 1833 M de
Maraise en a re ç u des greffes p a r ce d e rn ie r dès c e lte époque , e t p lu s ta rd
M. Léou L ec lerc lui en envoya un sujet com m e é ta n t de ses semis- ce qui
e o n lin n e ce que j ’avance ci-de ssus. - C'est un a rb re do vigueur moyenne, ne
se iiretan t p a s trè s -b ie n à la fo rme p y ramid a le ; mais, m algré ce q u ’en disent
beaucoup de ca talogues m a rc h a n d s , q u ’on ne doit le gre ffe r q u e su r franc,
J-ai la preuve du co n tra ire sous les yeux. Je d ira i même q u e l’on no d o it le
p la n te r que s u r coignassier, dans les te rra in s froids; j ’en ai vu p lusieurs suje
ts à hau t-v en t, greffés su r franc, qui éta ie n t chancreux à tel p o in t q u ’une
p a rtie de leurs rame aux éta ie n t morts. Ses rame au x sont g rê le s , c o u rb é s ou
c o n to u rn é s en diffé rents sens, lisses, lég è rem en t coudés à ch aq u e noeud ; les
|ilus vigoureux p ro d u isen t très-so u v en t, vers Içur b a s e , des d a rd s ou ra-
P . ARBRE COURBÉ,
nieaux avorté s; le u r ép id e rm e esl v e rt p â le , g risâ tre su r les p artie s om b ra gées
e t un p eu nuanc é d e b ru n su r ce lle s qui so n t exposées au soleil ; p a rsemés
d’un g ra n d n om b re de len tice lles, les m é rith a lle s so n t assez courts. Les
feuilles sont longues, étroi les, lancéolées, aiguë s, ré g u liè rem en t m ais p eu p ro -
fo n d ém e n td o n té e s ; beaucoup sont a rq u é e s e t à b o rd s relevés. F ru it m oyen ou
gros, de 7 à 10 c e n tim è tre s de h a u te u r su r 5 à 7 d e d iam è tre , tu rb in é , pyriforme
, o b tu s, se ré tré c issa n t aux deux tiers de sa h au te u r, fo rtem en t pointillé
e t m a rb ré de b ru n , quelquefois p a rs em é d ’a u tre s points plus b ru n s su r fond
ja u n â tre , à l ’épo q u e de la m a tu rité. P éd o n cu le de moyenne g ro sseu r, d ro it ou
co u rb é. C h a ir'd em i-fin e , trè s-fo n d an te ; eau a b o n d a n te , su c ré e , p arfum ée , '
suffisamment a c id u lé e , d e p rem iè re qualité. Cette p o ire e s t u n e des meilleure
s e t des plus volumineuses du mois d ’o c to b r e , m êm e dans les te rra in s
p eu p ro p re s aux b ons fruits. » Constant Lesueur, Pomol. Se in e -In fé r., p. t0 3
[1850].
« Le fru it esl très-g ro s, o v a le -p y rifo rme , v en tru , aminci vers le calyce et
le p é d o n c u le , e t bosselé su r to u te sa surface . (La figure n ’indique pas ce
c a rac tère .) L’ép id e rm e v e rt c la ir est larg em en t p o n c tu é e t m a rb ré de b ru n
c la ir, om b ré d e môme c o u le u r au to u r du p éd o n c u le e l du calyce. Le-pédonc
u le , trè s-g ro s sans ê tre ch a rn u , b ru n , long de 2 à 3 c en tim è tres, e st placé
superficiellement à la base du fru it e t parfois d ép la cé p a r u n e p e tite p ro tu b
éran ce . Le calyce é to i l é , ouv ert, se trouve dans u n e cavité larg e e t peu p ro fo
n d e ; la c h a ir est d ’un b lan c v e rd â tre , d em i-fin e , d em i-b e u rré e , très-fond
a n te ; son eau e s t a b o n d a n te , m éd io c rem en t sucrée e t d ’un a rôm e p eu p ro noncé.
C’e st un beau fru it qui n’a tte in t pas to u t à fait le p rem ie r ra n g sous le
r a p p o rt d e la q u a lité , mais qui c e p en d a n t m é rite d ’ê tre cultivé. Sa m atu rité
a lieu vers la fm de septembre e t se p ro lo n g e ju sq u ’en octobre . » Bivort,
Album p om o l, vol. III, p. 13o [1830].
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