L'espèce la plus connue (.Ifoiofo-awA«! laUralis, Harl .Trilon laleralis,
Say.) Ann. du I j i ; de New-York, ], pl. i rt, vit dans lés grands lacs de l'Amérique
septentrionale, cl devient fort grande: atteint, dit-on, deux'
deux ou trois pieds. On l'a eue d'abord dulac Champlain. («5
LES PROTÉES
( p F O T E D S . L a IIP. HYPOCHTON. Mei'l'.^,
(l't il, %...) -
N'ont que trois doigts devant et deux seulement derrière.
Jusqu'ici on n'en connaît qu'une seule espèce iProleus angtnnns, Laur.
pl. IV, fig. 3, Daud., VIII, XCIX, l ; Siren angiiina, Schn.) animal long
de plus d'un pied, gros comme le doigt, à queue comprimée verticalement,
à quatre petites jambes. Son museau est allongé, déprimé; ses
deux mâchoires garnies de dents ; sa langue peu mobile, libre en avant;
son oeil excessivement petit et caché par la peau, comme'dans le ratlanpe
; son oreille couverte par les chairs , comme dans la salamandre
; sa peau lisse et blanchâtre. On ne le trouve que dans les eaux
souterraines, par lesquelles certains lacs de la Carniole communiquent
ensemble:
Son squelette ressemble à celui des salamandres.; excepté qu'il a beau-,
coup plus de vertèbres et moins de rudimens de côles ; mais sa téte os-
. seuse est toute différente de la leur par sa conformation générale.
Enfin, il yen a qui n'ont que les pieds de devant et manquent
entièrement de pieds de derrière.
(«; i't. / , i , % i.
BATRACIENS.
••• Ce sont
LES, SIRÈNES-,
^•ÎSIUEN. L.)
(Pl. .42^ % 2.)
Animaux allongés, presque de la forme des anguilles, à trois
houppes branchiales; sans pieds de derrière, ni même aucun
vestige de bassin. Leur tête est déprimée^ leur bouche peu
fendue, leur museau obtus, leur oeil fort petit, leur oreille
cachée; leur mâchoire inférieure est armée de dents tout autour,
mais la supérieure n'en a point; et il y en a plusieurs
rangées qui adhèrent à deux plaques collées sous chaque côté
du palais, (i)
La SIRÈNE LACERTINE Siren lucerfina, Lin.),
p j i i t i y .
Atteint jusqu'à trois pieds de longueur et est noirâtre ; ses pieds ont
quatre doigts; sa queue est comprimée en nageoire obluse. Elle habite
C'est vainement que quelques ailleurs
récens ont vou'u renouveler l'anci'eune
supposition que la sirène est un fêtard de
salamandre. On eu a des individus plus
grands de beaucoup qu'aucune salamandre
tionnuc, et dout les os ont acquis une dureté
parfaite sans que l'on y aperçoive le moindre
vestige de pieds de derrière ; l.'osléologie
en est d'ailleurs toute différente de celle
¡ÉÉ salamandres ; il y a des vertèbres plus,
nombreuses (yo) et autrement figurées, et
beaucoup moins de côles ^htiil paires); la
conîorinaliou de la tète et les connexions
des os qui la composent, sont tout autres.
l'oyez mes Recherches sur 1 os ossemeils fossiles
, tônie V, part, a.