par leur excessive inultiplicalion. On attribue même à quelques
espèces l'origine de certaines maladies, et particulièrement
de la gale. Il parait résulter des expériences du docteur
Galet, que les mites de la gale humaine, mises sur le corps
d'une personne saine, lui inoculent le virus de cette maladie.
On trouve aussi diverses sortes de mites sur des insectes, et
plusieurs coléoptères vivant de substances cadavéreuses ou
excrémentielles, en sont quelquefois tout couverts. On en a
observé jusque dans le cerveau et les yeux de l'homme.
Les mites sont ovipares et pullulent beaucoup. Plusieurs
ne naissent qu'avec six pieds ("), et les deux autres se développent
peu de temps après. Leurs tarses se terminent de
manières diverses et appropriées à leurs habitudes.
Les unes (les ACAHIDES propres , .iicaritiei, Lalr.) ont huit pieds , uiiiquemeiit
propres à la course, et des antennes-pinces.
L E S TKOMBlDiONS,
(TKOMBIDIUM, Fab.)
(FI. 24, fig. I, 2.)
Qui ont des anlennes-pinces eu griffe ou termiuées par un crochet mobile
i des palpes satliuns, pointus au bout, avec un appendice mobile ou
une espèce de doigt sous leur extrémité ; deux yeux , situés chacun au
bout d'un petit pédicule fixe, et le corps divisé en deux parties , dont la
première ou l'antérieure très petite, et porte, outre les yeux et la bouche,
les deux premières paires de pieds.
Lq Trombidion saline { T. àolosericeum , Fah. ) l lerm. , Mém. aptér.,
pl. 1, 2, et II, 1, très commun, au pi inteinps, dans les jardins j d'un
rouge couleur de sang, abdomen presque carré, rétréci posléi'ieurement,
avec une échancrure ; dos chargé de papilles velues à leur base,
et globuleuses à leur extrémité.
(fl) Pl. 28, Cg. -¿g, id, 4 A, île.
FAMILLE DES HOLÈTRliS.
On trouve aux Indes orientales une autre espèce trois à quatre fois
plus grande, et ([ui donne une teinture ronge : c'e.st le T. rolomnt
'T. Hnciorinm, Fab.)(«) Ilcrm., Mém. apt. I, 1 (Dm
:: i'..
' i iv
%
L E S ERYTHREES,
(ERYTHH^CS. Latr.)
(Pl. 24, fig. 3 et 4.)
Qui ont les antennes-pinces et les palpes des Trombidions , mais dont
les yeux ne sont point portés sur un pédicule, et dont le corps n est pas
divisé (2).
L E S GAMASES,
(GA.MASBS. U t . Fabr.)
(Pl. fig. 5 et 6.)
Dont les antennes-pinces sont didactyles, et qui ont des palpes saillans
ou très distincts, et en forme de fil.
Les uns ont le dessus du corps revêtu, en tout ou en partie, d une peau
écaillouse(3).
trr.'-
«
(j) T, lidigulosum, Hrrm., Mcm. apt.,
r,
T. hicolor, ibid., II. 2 i
T. assimtle , ibid., 3 j
T. cwtijHS , ibid., .'1 ;
T. trigoniim, ibid., 5 ;
T. trimaculatuni , ibid., 6.
(2) Erythrceus phalangioides, Lalr.;
Tromlndltim phalangioides ^U^xm., ü'iii..
Troni/ndium quisq'iHlnru
T. parie lin um ,\hid.,
T. piisUl'ini, ibid., it. 4
T. mnrorum, ibid., 5,
(«) IM. flg. ..
, ibi<l.. Ç) ;
(3) Gamn.^as n'argi'iatus, htiif,; Acarus
marginatiis. Horm., Mem. apt., vi, fi,
Irouve. s«r le corps ca\leiix dn cervean d'nn
hoitime;
T'Otnhidium longipes, Herrn., ibid., t,
8 j
Acarus cilcopt''alorum_ Fab. ; De Ceer,
Mem. insect., VII, vi, 5;
Acorus hirtindinls, Herrn, ihld., t, i3 ;
A. vesperlilionts, ibid, i4;
Tromhidiim hipuslnlatiim . ibid., «r,
ro ;
T.socium, ibid., n, i3;
T. (1/iarium, ibid.,