9<i ARACHNIDES TRACHÉENNES.
nés, terminés par un article beaucoup plus long que le précédent, avec
un petit crochet au bout. Tous les pieds sont rapprochés, à hanches semblables
et contiguës à leur naissance. Telles sont toutes nos espèces indigènes.
LES SmONS
( srao. Latr.)
A les antennes-pinces saillantes, presque aussi longues que
le corps, les yeux écartés et portés chacun sur un tubercule
isolé ou sans support f i ).
LES MACROGHÈLES
( MACEOCHELES. Latr. )
Ont aussi les antennes-pinces très saillantes et fort longues;
mais leurs yeux sont nuls ou sessiles. Les deux pieds antérieurs
sont fort longs et antenniformes ; le dessus du corps
forme une plaque ou écaille sans anneaux distincts.
Je rapporte à ce genre les Acarus marginatus et testudinarius
d'Hérmann fils ( Mémoire aptérol., pag. 76, pl, vi, fig.
6, etpag. 80, pl. IX, fig. I).
LES TROGULES,
(TROGULUS. Latr.)
Dont l'extrémité antérieure du corps s'avance en forme de
(i) Siro mbens^ Lalr,, Gener. rrust. et
insecl., I, VI , 2 ; — -icarus ui aisi/jes,
Herni., Méltt. iilUér., ni, 6 «t ix, Q. N.
Il
FAMILLE DES HOLÊTKKS.
Chaperon, et reçoit dans une cavité inférieure les antennespinces
et les autres parties de sa bouche.
Leur corps est très aplati et recouvert dune peau très
ferme. Sous les pierres (i).
L a s e c o n d e tribu des ARACHNIDES HOLÈTRES, celle des
ACARIDES {Jcarides), a tantôt des antennes-pinces, mais
simplement composées d'une seule pince, soit didactyle,
soit en griffe, et cachée dans une lèvre sternale; tantôt
un suçoir , formé de lames en lancette et réunies, ou n'a
mêmeVour bouche qu'une cavité, sans autres pièces apparentes.
Cette tribu est formée du genre
DES MITES.
(ACARDS. Lin.)
( Pl. 24, îS, .Ì7. )
La plupart de ces animaux sont très petits ou presque microscopiques.
Ils sont dispersés partout. Les uns sont errans,
et parmi eux on en rencontre sous les pierres, les feuilles, es
écorces des arbres, dans la terre, les eaux, ou bien sur les
provisions de bouche, commela farine, la viande desséchee,
le vieux fromage sec, sur les substances animales en putréfaction
; d'autres vivent, en parasites, sur la peau ou dans la
chair de divers animaux, et les affaiblissent souvent beaucoup
'mi
,.ep.fon.,is, L.I., Gcu»., cannalun,, l.i». -, Mld, d, 1., Fra.,«, E.-