124 REPTILES.
gueur; vivant dans les champs de cannes, où .il se nourrit surtout de
rats, il fait périr beaucoup de nègres. ( l)
Quelques-uns de ces trigonocéphales, à plaques doubles sous la queue,
ont la, tête garnie de plaques. (2)
D'autres,.avec de petites écailles sur la tête, ont des plaques doubles sous
la queue, excepté le petit bout, qui n'est garni, en dessous comme en dessus,
que de petites écailles imbriquées, et se termine en un petit aiguillon.
(3)
De ce nombre est
Le TRIGONOCÉPHALE A.LOSANGE (Orotalus mutus. Lin. Colub. alecto.
Sli ), Séb. II. LXXVI. 1. Lachesis rhombeata. Pr. Max. 5e livr.
Jaunâtre, <Vdos inarque de grandes losanges brunes ou noires. Ses
écailles sont relevées dans leur milieu. Il atteint six et sept pieds et n'est
pas moins formidable que les serpens à sonnettes.
LES VIPÈRES,
(viPERA. Daud.)
(Planche 3i.)
C o n f o n d u e s , pour la plupart, avec les couleuvres par
Linnaeus, comme ayant aussi les plaques du dessous de la
sans doute sur d'autres parties du continent
de l'Amérique méridionale ; je croirais
même que c'est elle que Spix a nommée
Souroucou, pl. xxiii, et regarde comme le
crotalus mutus ou lachesis,
(i) Ici vient le trimeresure vert de Lacép.,
An. Mus., IV, xvi, 2, ou boodrapam,
Russel, serp. corom., ix, qui a quelquefois
deux ou trois plaques entières sous l'origine
de la queue; mais ce n'est qu'un accident
individuel.
Aj. Cophias bilineatus, Pr. Max., 51iv.
- C. atrox.
C. jacaraca.
(a) M. Fitzinger réserve le uom de TBIGOBocÉPHiVLE
à cette subdivision.
(3) C'est le genre LACHESIS de Daudin,
adopté par Fitzinger, mais mal caractérisé;
ses plaques subcaudales sont certainement
doubles jusque près du bout où il n'y.a plus
que de petites écailles. M. le prince de
Wied le représente parfaitement.
OPHIDIENS. 12 8
q u e u e doubles , ont dû en être séparées à cause de leurs crochets
à venin , et il s'y joint naturellement quelques serpens
qui ont les plaques du dessous de la queue simples en tout
o u en partie.
Elles se distinguent toutes des crotales et dès trigonocep
h a l e s , parce qu'elles n'ont pas de fossettes derrière les narines.
Les unes n'o'nt sur la tête que des écailles i m b r i q u é e s et carénées comme
celle du dos S Telle est
La VIPÈRE A COURTE QUEUE, dite la MINUTE (Vip. brachyura. Mob.),
Séb. II. xxx. 1.
L'une des plifs terribles par son venin. (2)
D'autre.s ont la tête couverte de petites écailles granulées. Telle est
La VIPÈRE COMMUNE [Col. berus. Lin.),
( P l . 3 1 , fig. 1.)
Brune; une double rangée de taches transverses sur le dos ; une rangée
de taches noires ou noirâtres sur chaque flanc. Quélquefois les taches du
(1) ('.ette division et la suivante forment
ensemble le sons-genre echidna de Merrem,
qui, avec ses èchi», dont nous parlerous
plus loin, compose son genre VIPERA. Fit—
/.inger répartit nos trois premières divisions
en trois geures, qu'il nomme VIPERA, COBRA
e t ASPIS.
• (2) Aj. VAspic de Lacép., II, 11, t
(vip. ocellata, Lati .), grande espèce étrangère,
voisine de l'atropos, Lin., Mus., ad.
fred., XIII; mais très différente deVaspis
de Linnaeus, qui n'est qu'une variété de
l'espèce commune ;
Vip. clotho, Séb. II, xciii , 1 ;
Vip.lachesis, id., xciv, a;
La Daboie, Lacép., II, xui, 2, ou la
brasilienne, id., iv, 1 ;
La Vip- élégante, Daud., Russel, vii,etç,