REPTILES.
derrière complètement palmés et presque aussi allongés que ceux des grenouilles;
aussi saute-t-il presque aussi bien qu'elles. Il se tient dans les
marais et s'accouple au mois de juin; ses oeufs sont en petits pelotons, et
plus grands que ceux des espèces précédentes. (1)
LES RHINELLES, Fitzinger, ou OXYRIIYNCHUS,
Spix.
Ont le museau pointu en avant. (2)
On doit en rapprocher
LES OTILOPHES. Cuv.
Où le museau est aussi en angle, et où la tête a de chaque côté une crête
q u i s 'élend sur l a p a r o t i d e . L e Crapaud perle {Rana margar ilifer a y Gill.),
Daud., XXXIII, l , en est le type.
LES BREVICEPS, Merr.
(ENGYSTOMA. Fitzing. en partie.)
Sont des crapauds sans tympan ni parotide visibles ; à corps ovale, à tète
et bouche très petites, à pieds peu palmés. (3)
(1) Aj. bujo venlricosus, Daud., xxx, 2,
espèce représentée avec une insufflation
exagérée.
(2) Bufo proboscidens, Spix, xxi , 4; les
espèces voisines représentées sur la même
planche, B. semiïinealus, B. grantdosus,
B.acutirostris et celles de là pl. xiv, naricùs
et nasutus, lient trop intimement ce sousgenre
aux crapauds ordinaires pour qu'il
¡•oit facile de le conserver.
(3) Enqystoma dorsatum, Nob., ou Bujo
gibbosus, Auct., Séb., II, xxxvir, u* 3,
Daud., xxix, 2.
Eng. marmoralum.
Eng. granosum, Nob., espèces,nouvelles,
l'une de l'Inde, l'autre du Cap. L'Eng au-
BATRACIENS. IS S
Une différence plus essentielle est celle qui a fait séparer de tout le grand
genre RAINA.
LES PIPA, Laurenti,
I j g ¡ y »•)
Qui se distinguent par leur corps aplati horizontalement; par leur tête
large et triangulaire; par l'absence de toute langue; par un tympan caché
sous la peau ; par de petits yeux placés vers le bord de la mâchoire supérieure;
par des doigts de devant fendus chacun au bout en quatre petites
pointés ; enfin par l'énorme larynx du mâle, fait comme une boite osseuse
triangulaire, au dedans de laquelle sont deux os mobiles qui peuvent fermer
l'entrée des bronches, (l)
L'espèce anciennement connue »Rana pipa, L.) Seb., 1, LXXVII, Daud.,
xxxi, xxx 11, pl. XXXIX, fig. 2, vit à Cayenne et à Surinam, dans les endroits
obscurs des maisons, et a le dos grenu, avec trois rangées longitudinales
de grains plus gros. Lorsque les oeufs sont pondus, le mâle les
place sur le dos de la femelle et les y féconde de sa laite ? alors la femelle
se rend à l'eau, la prau de son dos se gonfle, et forme des cellules dans
lesquelles les oeufs éçlosent. Les petits y passent leur état de têtard, et
n'en sortent qu'après avoir perdu leur queue et développé leurs pattes.
C'est là l'époque où la mère revient à terre.
M. Spix en représente un, pl. xxn, d'espèce au moins bien voisine
{Pipa enrururti, Spix), du fond des lacs du Brésil, et assure que la femelle
ne porte point ses petits; reste à savoir s'il l'a suivie pendant toute
l'année. (2)
rinamense, Daud., xxxin, 2, a déjà la bouche
plus ample, ainsi que les Rufo globulosas
et albtfrons« Spix, xix.
N. B. VEugysloma ovatis, Fitz., est un
(lact)lètre; son Eng. Dentricosa - Daud,,
xxx, 2, est un bumbinator.
iV. B. Le Bufo opliippium, Sp x , xx, 2,
dont M. Fitzinger fait son genre BRJVCHYCEPHAMI1
» , parce qu'où 11e lui.voit que trois
doigt» à tous les pieds, pourrait n'être qu'nu
jeune iudivi lu mal conservé ou mal rendu.
(1) C'est ce que M. Schneider a décrit
sous le nom de cîsta sternalis.
(2) Il y a au cabinet du roi un vrai pipa
du Ilio Ncgro, entièrement lisse, a tète
plus étroite que l'ordinaire, (le sera mon
pipa lavis, très différent de celui de Merrem,
qui est un dactylètne. . :