REPTILES.
noni de yecko, d'après son cri; maïs Bontius l'attribuait, bien auparavant,
à une espèce de Java. Probablement le cri et le nom sont communs
à plusieurs espèces. Nous nous sommes assurés que l'on trouve celle ci
dans tout l'archipel des Indes.
Le GECKO A BANDES. LEZARD DE PAN DAN G à Amboine
[Lacerta vittata. Gui.). Paini. IV l. '<?)
Brun, une bande blanche surlë dos, qui se bifurque sur la téte et sur
la racine delà queue, des anneaux blancs autour de la queue. Des Indes
orientales ; il se tient à Amboine, sur lies brianches de l'arbuste nommé
pandang de rivage. (1)
11 y a de ces platydactyles à quatre ongles, dont le corps est bordé d'une
membrane horizontale, et les pieds palmés
Un des plus remarquables est
Le LAGERTA HOMALOCEPHALA ; Creveit. Soc. des nat.
de Berl. i8Q9. pl- vni.
Qui a les côtés de la tête et du corps augmentés d'une large membrane,
laquelle est découpée en festons sur le côté de la queue. Ses pieds sont
palmés. On le trouve à Java, au Bengale. (-2)
Les Indes en ont une autre espèce, à tête et corps bordés, et à pieds
palmés, mais sans festons à la queue et sans pores au-devant de l'anus
(pteropleura. Horsfieldii Grayv, Zool., jour., n° X, p. 222).
Enfin quelques platydactyles ont des ongles à tous les doigts.
Nous en avons une espèce lisse, à pieds palmés (A. leachiamts, Nob.}.
( r ) N. B. Daudin donne à lort des ongles
aux pouces de ces deux geckos.
(2) M. Filzinger fait de ce platydactyle
bordé, son genre ptychozooiï. M. Cray en
sépare encore ses p teropleur a , à cause de
l'absence des pores.
SAPRJENS;.
Une seconde division de geckos, que j'appellerai
HÉMIDACTYLES ,
(Pl. 30, fig. 3.} '
Ont la base de leurs doigts garnie d'un disque ovale, formé en dessous
par un double rang d'écaillés en chevron («i ; du milieu de ce disque s'élève
la deuxième phalange, qui est grêlé, et porte la troisième, ou l'ongle,
à son extrémité. Les espèces connues ont toutes cinq ongles, et la rangée
de pores des deux côtés de l'anus j les écailles du dessous de leur que««
sont en forme de bandes larges, comme celles du ventre de? serpens.
Il y en a une espèce dans le midi de l'Europe (fi. verntcitlatus, Nob.)
d'un gris roussâtre ; le dos tout semé de petits tubercules coniques un
peu arrondis ; la queue a des cercles de semblables tubercules ; d'Italie,
de Sicile, de Provence, comme le G. fiiicicùlaris.
Une espèce très semblable (G. mnhna,Nob.) à tubercules encore plus
petits, ceux dé la queue plus pointus, grise, nuagée de brun, des anneaux
bruns sur la queue, est répandue dans toutes les parties chaudes
de l'Amérique, «t s'y introduit dans les maisons, On la connaît dans nos
îles sous le nom de Mabouia (les murailles. (!)
Il y en a , à Pondichéry et au Bengale t de si semblables ( que l'on serait
tenté de croire qu'ils y auraient été transportés par les vaisseaux- (3)
On trouve aussi a'iix Indes, un hémidactyle à corps bordéfG. martji-
( r ) Autant que l'on en peut juger par la
figure, ]o Tltcctidactylus pollicaril, et le
Gecko aculcatus, Spix, xvut , a et 3, pourraient
n'être que ce Mabouia desmurailles,
en différons âges. M. Moreau de Jonnès
en a donné une monographie, mais il l'y
confond avec des espèces différentes.
(a) A cette division appartiennent encore
le G. à tubercules trièdres et le G, à
queue épineuse de Daud. ; le premier est
le même que le Siell. mauritaniens de Scbn.
Le ste/l. plalynrus de Schn. en est aussi
fort voisin.
(«) M- <">. •«