REPTILES.
LES ECPH1M0TES Fitzinger.
Ont les dents et les pores des marbrés, mais de petites
écailles sur le corps seulement ; la queue, qui est grosse, ert
a de grandes pointues et carénées. Leur tête est couverte de
plaques. Ils ont la forme un peu courte et aplatie de certains
agames, plutôt que la forme élancée des marbrés.
L'espèce la plus commune ; A'jftma tubcrfuduia Spix XV, 1- ou Tropiditrits
torquatus Pr. Max.) (1) est cendrée, semée de gouttes blanchâtres,
et a , de chaque côté du cou, un demi-collier noir. Elle vit au Brésil.
LES OUETZPALEO
(OPLURUS. CUV.)
(Pl. «9» fig- *•)
Ont aussi, avec les dents des marbrés, les formes des agames,
mais ils manquent de pores aux cuisses, et les écailles de leur
queue pointues et carénées lui donnent du rapport avec celle
( i ) Le tropidurus du pr. Max. de Wied,
n'est pas, comme il l'a pensé le quelzpaleo
de Séba, quoiqu'il ait aussi des demi-colliers
noirs.
(a) Ce nom de quelzpaleo donné par
Séba à celle espèce, parait corrompu du
Mexicain aqtta quetz pallia qui parait être
un nom de l'iguane ; le quetzpaleo de
Lacép,, rept, in-4°, II, 497» est un fouettequeue;
mais c'est de l'animal de Séba qu'il
cite la figure.
SAURIENS. t GO
des stellions; leurs écailles du dos sont aussi pointues et carénées
, mais très petites.
On n'en connaît qu'un du Brésil,
Le OUETZPALEO GRIS A COLLIER NOIR (Opl. torquatus. Cuv.),.
Avec un demi -collier noir de chaque côté du cou. (<?),
LES ANOLIS
(ANOLIUS. CUV.) (1)
- (Pl. 18, fig. *.)
Ont, avec toutes les formes des iguanes et surtout des marbrés,
un caractère distinctif très particulier; la peau de leurs
doigts s'élargit sous l'antépénultième phalange en un disque
ovale, strié'en travers par dessous, qui les aide à s'attacher
aux diverses surfaces, où ils se cramponnent d'ailleurs fort
(1) Anoli, anoalli, nom de ces sauriens
aux AnîiUes, Grohovius l'a donné à YAmelva
fort gratuitement. Rochefort, dont on l'a
pris, ne donne pour figure qu'une copie du
Teyuguaçu de Margrave, ou grand sauvegarde
de la Guiane. Nicholson semble annoncer
que ce nom s'applique à plusieurs
espèces, et celle qu'il décrit paraît être
Vanolis roquetqui a été en effet envoyé
de la Martinique au Muséum sous ce nom
à'anolis. M. Moreau de Jonnès a même
constaté que c'est aujourd'hui le seul sous
lequel on le counaisse.
¡jf H. iy, fig. 2 .