{¡ti REPTILES.
nés, et forment une crête d'étendue variàble; ils n'ont point de fanons ni
de pores visibles aux cuisses, ce qui, joint à leurs dents, les distingue des
i g u a n e s . -
L'espèce la plus commune (lac. caloles, L.J, Seb., I, l x x x i x , 2, x c i i i , 2;
xcv 3 et 4' Daud., III, x l i i i ; AgamaopMomnchus,Merr. (a), est d'un joli
bleu clair ,'avec des traits transversaux blancs sur les côtés; deux rangées
d'épines derrière l'oreille Elle nous vient des Indes orientales. On l'appelle
caméléon aux Moluques, quoiqu'elle change peu ses couleurs. Ses
oeufs ont la forme de fuseaux; (1)
LES LOPHYRES Duméril.
"(Pl. | | bis, fig. 2 '
Ont les écailles du corps comme les agames, et une crête d'écaillés paléacées,
encore plus haute que celle des galéotes. Leur queue est comprimée.
Ils n'ont pas de pores aux cuisses.
Séba. Spix comprend nos galeotes dans sou
genre i-ophyrus, qui n'est pas le même que
celui de Duméril.
( , ) Ajoutez fié gulturosa, Merr., ou
cristatella, Kuhl., bleu sans bandes, à petites
écailles sur le dos; Seb., I, LXXXIX, I ;
VJg. crínala, Merr., Séb., I, xciii, 4,
et II nxvi, 5, brun roussàtre, à taches
éparses, brun noirâtre, dont XAgapit arlequin',
Daud., III, xi.iv, est le jeune;
V.ég. vultuosa, Harl.,uat. Se., Pbilad.,
IV, six. Toutes ces espèces viennent des Indes
orientales; les Lophyrus ochrocollaris et
margaritaceus, Spix. , xu, », sont des gâléotes
d'Amérique; le premier est le même
que TAgama picla du pr. Max.; le Loph.
panthera, Spix, pl. xxm , f. i , en est le
jeune; Aj. à ces Gai. d'Amérique, Loph.
rhomlïfer, Spix., xi , dont lophyrus attomax'dlaris,
id., xxul . f . a , est le jeune ;
Loph. auronitens, Sp., pl. XIII.
On pourrait séparer des autres galéotes ;
une espèce de la (Jochinchine, à dos lisse ,
sans écailles apparentes, à ventre, membres
èt queue couverts d'écaillés carénées {Cal.
lepîdognster , nob. ) ; l ' A g . calenala , Pr.
Max., cinquième livr,, pourrait appartenir
à ce groupe.
N. B. Il faut remarquer que le dessinateur
de Séba a donné à la plupart de ses
iguanes, de ses agames, de ses galéotes, etc.,
des langues extensibles et fourchues, tirées
de son imagination.
( 4 pi. «s¡ s , iig.
SAURIENS. . 57
Une espèce remarquable est
Le LOPHYRE A CASQUE FOURCHU(Ar/ama r]igantea'i), Kithl.
Seb. I. c. 2.) («0 • .
Qui a sa crête dorsale très haute sur la nuque, et formée de plusieurs
rangs d'écaillés verticales; deux arêtes osseuses partent du museau, et
vont finir chacune en pointe sur l'oeil de son côté, en se joignant à la
tempe. Ce singulier saurien paraît venir des Indes.
LES GONOCÉPHALES Kaup.
Tiennent de près à ces lophyres ; leur crâne forme aussi une sorte de
disque , au moyen d'une arête qui se termine au-dessus de chaque oeil par
une dentelure ; ils ont un fanon et une crête sur la nuque. Leur tympan est
visible. (2)
LES LYRIOCEPHALES Merrem.
(Pl. 45; fig. 2.)
Joignent aux caractères des lophyres, celui d'urt tympan caché sous la
peau et sous les muscles, comme dans les caméléons : ils ont aussi une
crête dorsale et une queue carénée.
(i) Il n'est pas aisé de dire pourquoi
Kulil a donné à ce saurien l'épithète de gigantesque;
sa taille ne surpasse point celle
des agames el des galéotes les plus voisins.
(2) Isis, 1825,1, p. 590, Pl. 111.
(a) Pl. Ubis, fig. 2.
REPTILES,' 3