Qui ont les palpes allongés, coudés, avec des soies ou des poils au bout ;
q u a t r e jeux et les pieds postérieurs plus longs. Leur suçoir est avancé
e n forme de bec conique ou en alêne. Elles se trouvent sous les pierres,
l e s é c o r c e s d'arbres, ou dans la mousse.
La Bdelle rouge [Acarns longicornis, Lin.; la Pince rouge, GeoíT. )
fíWí^orií, Herm., Mém. apt., Ill, 9 ; IX, S. Longue à peine d'une
demi-ligne, d'un rouge écarlate, avec les pieds plus pûles. Suçoir en
forme de bec allongé et pointu. Palpes à quatre articles, dont le premier
et le dernier plus longs j celui-ci un peu plus court et terminé
par deux soies. — Commune aux environs de Paris ; sous les pierres (l).
LES SMARIDES
(SMÂRIDIA. Latr.)
(Pl. 25, fig. 3.)
Se distinguent des bdelles par les palpes, qui ne sont guère plus longs
que le suçoir, droits et sans soies au bout ; par leurs yeux au nombre-,
de deux, et en ce que les deux pieds antérieurs sont plus longs que les
a n t r e s (2).
T a n t ô t ces mites à hui t pieds et sans antennes-pinces n'ont point d'yeux
perceptibles; leurs palpes sont , soit antérieurs et avancés, mais en forme
(1) Scirus longi rostri s , Herrn., Mém.
api , VI,:.;
S. latirostris ,\hïà., ii, lu ;
.V. setirosfris, ibid., m, 12 ; ix, T.
(2) >4c<7rHi iamiwci, Schrank , el peutêtre
les trombidions siiivans d'Herman;
Miniatum , r, 7 ;
Papillosum , n , 6 ;
Squammatum , ibid., 7. Le second est
même très voisin de l'espèce qui sert de
type an genre.
FAMILLE DES HOLÈTRES.
de valvules élargies ou dilatées vers le bout, servant de gaine au suçoir,
soit inférieurs ; les pièces du suçoir sont cornées, très dures et dentees ;
le corps est revêtu d'une peau coriace, ou a, du moins en avant, une plaque
écailleuse.
Ces t iques sont parasites, se gorgenl du sang de plusieurs animaux
v e r t è b r e s , et d'aijord Irès aplaties, acquièrent, par la succion, nu 1res
grand Yoluine et une tornic vésiculaire. Elles sont rondes ou ovales.
LES IXODES,
( IXODIÍS. Lat. Fal). — Crjnoraislhrs. Herui.)
(Pl. a;. Cg. i.l
Dont les palpes engainent le suçoir et forment avec lui un bec avancé,
court, tronqué et un peu dilaté au bout.
Les ixodes fréquentent les bois fourrés, s'accrochent aux végétaux peu
élevés, par les deux pieds antérieurs, et t iennent les autres étendus. Ils
s'attachent aux chiens, aux boeufs, aux chevaux, à d'antres quadrupèdes, .
et même aux tortues, engagent tellement leur suçoir dans leur chair,
q u ' o n ne peut les eu détacher qu'avec force et en enlevant la portion de
chair qui lui adhère. Ils ponJent une quantité prodigieuse d'oeufs, et par
la bouche, suivant M. Chabrier. Leur multiplication sur un boeuf, un
cheval, est quelquefois si grande, que ces animaux en périssent d'épuisement.
Leurs tarses sont terminés par deux crochets insérés sur une palette,
ou réunis à leur base sur un pédicule commun.
11 p a r a î t que les anciens désignaient ces arachnides sous le nom de
Ricin. Les piqueurs appellent Louvelle l'espèce qui se fixe sur le chien ,
ou la suivante.
Vlxodt ricin {Acarus ricinus , Lin. ) Acar„s reduvius , De G., Insect.,
VII VI, l , 2 ; d 'un rouge de sang foncé , avec la plaque écailleuse antér
i e u r e plus foncée ; côtés du corps rebordés, un peu poilus ; palpes en- •
gainant le suçoir.
ViTOde r¿iic,U¿ ( Reliadalns, Latr., Fab.), Acanas rcdnvius, Schrank ,
Enum. insect., Aust-, n° 1043, m , t; 2 ; C¡/mrh«;lcs ,ncl«s, Hermann ;
cendré, avec de petites laches et de petites lignes annulaires d'un brun
rougeâtre i bords de l'abdomen striés; palpes presque ovales. Il s'attache
aux boeufs, et a , lorsqu'il est lumélié.cinq à six ligues de longueur.
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